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POLLUTIONS

La relève des compteurs

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2006
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Les vieux compteurs d'eau mécaniques feront-ils bientôt leur entrée au musée ? Une législation européenne leur porte un rude coup : la directive 2004/22 CE, appelée aussi MID (measuring instrument directive ou directive sur les instruments de mesure), adoptée le 31 mars 2004, est entrée en vigueur le 30 octobre. Elle instaure la libre circulation des appareils de mesure, pas uniquement dans le domaine de l'eau : taximètres, instruments de pesage ou analyseurs de gaz sont aussi concernés. Jusqu'à présent, seuls les compteurs1 mécaniques étaient autorisés en France pour la facturation de l'eau. Aujourd'hui, les compteurs électroniques pourront également être utilisés, pourvu qu'ils répondent à certains critères techniques. « La législation précédente imposait des performances en termes de précision et des essais d'endurance pour les compteurs mécaniques, seuls autorisés, rappelle Éric Farnier, responsable produits chez STMS. La nouvelle directive ajoute les conditions d'installation et exige des tests tenant compte des perturbations qu'ils peuvent subir : distance avec un coude du tuyau, environnement électromagnétique, etc. » Les tests seront menés chez les fabricants, puis approuvés par un organisme de certification. Pour l'utilisateur, l'intérêt des compteurs électromagnétiques est multiple. « L'électronique ouvre la porte à des fonctions "intelligentes", note Éric Farnier. On peut analyser le mode de fonctionnement du compteur : débit minimum, maximum, variations heure par heure, etc. » Idéal pour comprendre ses consommations. L'absence de pièces en mouvement le rend plus fiable, car moins sensible à l'usure. « Les compteurs électroniques sont surtout meilleurs dans les bas débits, là où les compteurs mécaniques pâtissent le plus des frottements, constate Christian Knecht, chef de produits chez Endress + Hauser. Ils sont donc particulièrement adaptés à la surveillance des débits de nuit, quasi nuls, afin d'évaluer les fuites dans le réseau. » Coût contre « intelligence » Pourtant, la nouvelle loi ne devrait pas révolutionner le marché. Car, en réalité, les compteurs électroniques sont autorisés et déjà amplement utilisés, lorsqu'il n'y a pas de facturation aux particuliers. « Les contrats de gré à gré ne sont pas soumis aux mêmes obligations que la facturation d'eau pour le grand public », observe Jean-Michel Montel, chef de produits chez Krohne. C'est ainsi qu'Eaux de Paris (Sagep), qui vend sa production à la Lyonnaise et à Veolia, n'est équipé que de débitmètres électromagnétiques dès lors que le diamètre des tuyaux dépasse 400 mm. « Nous avions des débitmètres à ultrasons, mais ils étaient très difficiles à étalonner. Nous les avons remplacés par des débitmètres électromagnétiques qui nous donnent toute satisfaction », indique Christophe Zanni, responsable du laboratoire d'étalonnage de Sagep. Quand les débitmètres électromagnétiques sont préférés, c'est essentiellement pour trois raisons : une maintenance plus facile, un moindre risque de dérive dans le temps et la transmission des données. « Leur prix est le principal frein, mais il devrait baisser, envisage Christian Knecht. Actuellement, ils sont construits à l'unité. Il faut passer à d'autres modes de fabrication. » Reste qu'ils sont bien plus coûteux que les mécaniques, qui ont encore de beaux jours devant eux. « Pour les petits débits, le facteur prix est important, et ce marché reste donc très difficile pour les compteurs électromagnétiques, relève Éric Farnier. Cependant, ils sont bien adaptés au radio-relevage, qui se développe beaucoup. » Ils sont également moins sensibles aux conditions difficiles. Électromagnétique ou mécanique, la guerre des compteurs est ouverte.
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