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POLLUTIONS

Sus à l'écrevisse

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2007
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Depuis mai, l'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii) envahit à nouveau le lac de Grand-Lieu et le parc naturel régional de Brière, en Loire-Atlantique (44). Pour contrer ce fléau, un arrêté préfectoral autorise pour un an les pêcheurs professionnels de Grand-Lieu à commercialiser cette espèce classée nuisible. Des conditions strictes ont toutefois été imposées pour éviter tout risque de dissémination. Le transport devra s'effectuer dans des emballages cerclés et cadenassés, et les crustacés seront achevés dès l'ouverture de l'emballage. La commercialisation s'effectuera auprès de centres de transformation bien identifiés. « Nous devons agir vite car, en périphérie du lac, tous les grands herbiers ont déjà disparu. Cela met en péril notre activité », s'alarme Dominique Robion, président de la coopérative des pêcheurs de Grand-Lieu. Et d'ajouter : « La commercialisation des écrevisses peut limiter l'invasion. L'idéal serait d'effectuer la transformation sur place. Mais les investissements nécessitent une autorisation à long terme. » Le conseil général de Loire-Atlantique s'est proposé d'aider la coopérative des pêcheurs à conditionner ce produit et à rechercher des partenaires industriels ou artisanaux susceptibles de le cuire et le transformer. Le coût de l'opération n'a pas encore été estimé. Introduite en France dans les années 80, l'écrevisse de Louisiane ne peut être transportée vivante sans autorisation. Sans les pêcheurs, la Brière n'a pas de solution. Seuls des hivers rigoureux pourraient limiter l'invasion.
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