De ma passion pour la mer. Nous, les surfeurs, sommes un peu des souris de laboratoire pour éprouver les pollutions marines, bactériologiques, chimiques, mais aussi le réchauffement climatique avec la disparition attendue de certaines îles ou la dégradation des récifs coralliens. C'est ce que je prône aujourd'hui dans mon association Liza et, jusqu'en 2003, chez Surfrider. Mais, personnellement, je fais comme tout le monde : au pays basque, j'ai une voiture à essence, j'entends parler d'hybrides et de biocarburants en me posant beaucoup de questions sur les engrais et les pesticides, j'ai du mal à savoir qui pourrait me proposer une maison écologique parfaite. La compensation de CO2, pourquoi pas, mais il n'y a pas qu'en payant qu'on peut agir ; ça peut être aussi en donnant de son temps.