L'Agence européenne de l'environnement et l'Agence spatiale européenne ont signé un accord pour exploiter les données des satellites survolant l'Europe et restituer une cartographie de la pollution atmosphérique à échelle du continent, en temps réel et en mode prédictif. Croisées avec les mesures réalisées au sol et avec l'aide de trois outils de modélisation (Mocage de Météo France, Eurad de l'université de Cologne et Chimere de l'Ineris), ces données permettront, selon l'Agence spatiale européenne, de prévoir les concentrations de pollution jusqu'à soixante-douze heures à l'avance avec une résolution de 50 km. La pollution se limite à l'ozone, polluant transfrontalier par excellence, le dioxyde d'azote et les particules, au sujet desquelles l'Union européenne vient juste d'adopter une réglementation, du moins pour les plus fines d'entre elles (PM2,5, lire notre dossier du mois dernier). Cet accord est une déclinaison du programme Gmes (Global Monitoring for the Environment and Security) de l'Agence spatiale européenne.