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POLLUTIONS

Le Grenelle inspire les SIG

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2008
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Mi-avril, le salon Géo-événement, « vingtième rendez-vous annuel des professionnels de la cartographie numérique, de l'information géographique et de la géomatique », a distingué plusieurs systèmes d'information géographique (SIG) appliqués aux enjeux environnementaux discutés lors du Grenelle de l'environnement. Baptisé Géo-Grenelle sous le parrainage de l'IGN, ce concours a attiré onze candidatures et récompensé un SIG du Cemagref de Montpellier simulant la dispersion atmosphérique des pesticides immédiatement après pulvérisation. Le jury, dont Environnement Magazine faisait partie, a apprécié le fait que cet outil, basé sur une application gaussienne dite Drift-X, traitait à la fois d'environnement et de santé publique. Et qu'il proposait une aide à la décision encore inédite, la mesure de la pollution atmosphérique aux pesticides n'existant pour l'instant que dans l'air ambiant d'une agglomération urbaine (Airparif, Lig'Air, etc.), et non pas au voisinage immédiat de la parcelle traitée. Ces travaux de recherche sont d'autant plus pertinents que, dans la région prospectée, le bassin-versant de Neffiès, dans l'Hérault viticole, il a été mis en évidence une surincidence de cancers chez les viticulteurs. L'interface du SIG est organisée en onglets, un pour chaque type de données à entrer : domaine de calcul, parcelle source, donnée MNT (modèle numérique de terrain, la topographie du site), donnée véhicule (type de tracteur, vitesse et direction, nombre de rangs de végétation traités) et données éoliennes (vitesse et direction du vent). En une seconde pour 5 km², le logiciel sort un panache, où chaque couleur correspond à une plage de concentration en pesticides, visualisable en trois dimensions. « Il devient possible d'appréhender les risques de contamination par les nuages de pesticides et de conseiller les agriculteurs quant aux périodes optimales de traitement, en fonction de la vitesse et de la direction des vents », argue le dossier de candidature. Simuler les GES du chauffage Le SIG arrivé deuxième se révèle également assez innovant. Mis au point par l'Atelier parisien d'urbanisme ( Apur), il simule la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre liées au chauffage des résidences principales parisiennes. « L'idée, explique l'Apur, est de mettre en place une base de données géographique détaillée, qui descende jusqu'au niveau du bâtiment, et qui permette de simuler la consommation d'énergie en fonction de nombreux paramètres » : qualité d'isolation des bâtiments (déduite de leur date de construction, de « avant 1800 » à « 2000 et plus »), morphologie de l'habitat (linéaire de façade, nombre d'étages, orientation, effets de masque des immeubles les uns par rapport aux autres, etc.), mode de chauffage (individuel, collectif, urbain), mode de facturation (à la consommation ou au prorata des tantièmes de l'immeuble), type d'énergie (gaz, fioul, charbon, électricité, vapeur de la CPCU), etc. Le logiciel sort une cartographie des émissions de CO2 par codes couleur, l'unité géographique étant l'Iris (îlot regroupé pour l'information statistique), autrement dit le quartier. « L'étude ne se substitue absolument pas au diagnostic thermique de chaque bâtiment (...). L'outil permet simplement d'évaluer les ordres de grandeur des économies d'énergie et d'émissions de gaz à effet de serre à attendre de mesures globales, ou sur chaque composante du parc de logements », préviennent les auteurs, qui le trouvent bienvenu à l'heure où la Ville de Paris s'engage dans un plan climat (lire EM n° 1662 p. 12). Les autres dossiers ont été jugés moins originaux. À noter toutefois un SIG pour du conseil en mobilité durable (Rennes Métropole), un autre pour protéger la biodiversité de l'île de la Réunion (IRD), ou encore deux outils de simulation de l'impact d'un projet de parc éolien (Geobs, PNR de l'Avesnois).
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