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POLLUTIONS

Les déchets de faible activité en mal de sites

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2008
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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On connaissait déjà les déchets de haute activité à vie longue (HA- VL), qui font l'objet de recherches à Bure, dans la Meuse (55), en vue de leur stockage géologique à grande profondeur, dans le cadre de la loi Bataille de 1991. On se souvient aussi des déchets de très faible activité (TFA), ou de faible et moyenne activité à vie courte (FMA-VC), actuellement gardés dans trois centres de stockage en surface dans les départements de l'Aube (10) et de la Manche (50). Mais que faire des déchets intermédiaires, trop peu actifs pour être stockés 5 000 mètres sous terre, mais dont la durée de vie trop longue leur interdit les centres TFA ? Pour l'instant, rien, c'est pourquoi ces déchets de faible activité à vie longue (FA-VL) sont stockés sur leurs sites de production, par exemple à la Hague (50) ou à Cadarache (13), mais pas forcément dans les conditions les plus sûres. Pour remédier à cette lacune, l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a lancé la recherche d'un site de stockage. Les critères de choix seront avant tout géologiques : « Il devra s'agir d'une formation sédimentaire à dominante argileuse ou marneuse, d'une épaisseur supérieure ou égale à 50 mètres, très faiblement perméable, indique l'Andra. Elle devra être située dans une zone géologiquement stable sur une période au moins égale à 10 000 ans, et à une faible profondeur comprise entre 15 et 200 mètres. » L'Andra a ainsi contacté les maires de 3 115 communes dans vingt départements, situées sur des zones propices (cf. carte). En mettant l'accent sur « le développement économique » de la commune, via l'emploi créé par la construction et l'exploitation du site, ainsi que sur la taxe professionnelle et la taxe foncière qu'elle versera aux communes d'accueil. Deux à trois sites devraient être sélectionnés d'ici à la fin de l'année. Le réseau Sortir du nucléaire dénonce un manque de transparence, puisque l'Andra refuse de publier la liste des communes, tant que les maires volontaires ne se seront pas prononcés. Pourtant, l'Andra affirme dans le dossier envoyé aux élus que « l'ensemble des acteurs locaux doit être impliqué le plus en amont possible, dès la présélection des sites sur lesquels sont engagées les investigations de terrain ». Les déchets concernés sont de deux types. D'une part, les déchets radifères, c'est-à-dire contenant du radium. Ils proviennent du traitement de certains minéraux par l'industrie automobile ou métallurgique, ainsi que de pollutions historiques datant du début du XXe siècle, quand le radium était considéré comme bénéfique. D'autre part, les déchets de graphite, provenant principalement de l'exploitation des neuf réacteurs nucléaires de première génération dits « graphite-gaz » entre les années 1960 et 1990, exploités par le Commissariat à l'énergie atomique et EDF. Ce sont ainsi 200 000 m3 de déchets FA-VL qui devront être stockés (à comparer 500 000 m3 dans le centre de stockage de la Manche et un million dans celui de l'Aube. « L'inventaire doit être mené d'ici à 2010, afin que les communes sachent à quoi elles s'engagent », précise Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l'Andra. Neuf réacteurs à graphite-gaz construits dans les années 1950 et 1960, actuellement à l'arrêt, attendent leur démantèlement (dont trois réacteurs de recherche du CEA). « EDF décide du calendrier de son démantèlement en fonction de la mise en service du stockage des déchets », indique Marie-Claude Dupuis. C'est dire l'importance de trouver rapidement un site. Pas sûr que les maires volontaires se bousculent.
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