Confrontée à une pollution olfactive, la commune de Sainte-Maxime, dans le Var, a installé un procédé photocatalytique sur sa station de compostage. Les odeurs proviennent de deux sources. D'une part, des biofiltres installés dans le bâtiment de mélange et de fermentation du compost, qui libèrent 20 à 30 % des composés malodorants, et, d'autre part, du compost en maturation, situé en extérieur. La solution retenue, fournie par la société lyonnaise Icare industries, associe un filtre à charbon actif, qui piège les odeurs, et un système de photocatalyse, où les molécules sont détruites par l'action du dioxyde de titane et des ultraviolets. La technologie a été développée par le finlandais Ahlstrom et la licence européenne a été confiée à Icare industries. Un projet est en cours pour équiper des caissons d'UV artificiels et ainsi traiter les effluents collectés par des canalisations.