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Accueil > Actualités > Pollutions > Faut-il développer les péages urbains ?
POLLUTIONS

Faut-il développer les péages urbains ?

PUBLIÉ LE 1er AVRIL 2010
LA RÉDACTION
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POUR Louis Nègre, sénateur des Alpes-Maritimes Chaque matin, la ville est asphyxiée et des centaines de milliers d'automobilistes y sont prisonniers. Le péage urbain est une des réponses concrètes au problème. Il a fait ses preuves dans plusieurs grandes villes européennes, fluidifiant la circulation et réduisant la pollution locale au dioxyde d'azote, aux particules fines et aux COV d'environ 80 %. C'est donc une solution de confort pour l'usager, d'efficacité pour les entreprises, mais aussi de santé publique. Il y a aujourd'hui 30 000 morts prématurées liées à la pollution en ville en France ! Enfin, tous les péages urbains sont excédentaires (de quelques millions d'euros à Milan à plusieurs centaines de millions à Londres). Ce qui permet d'investir dans les transports en commun et les parkings relais. Sur les modalités, il n'y a pas deux péages identiques en Europe. On peut jouer sur le périmètre, mais aussi sur le prix en fonction de l'heure de la journée ou de la pollution... À chaque grande ville de trouver la solution adaptée ! CONTRE Denis Baupin, maire-adjoint à la ville de Paris Attention aux fausses bonnes solutions. Il est important que les villes le souhaitant puissent mettre en place un péage. Mais pour Paris, ce ne serait pas adapté. Le principal responsable, c'est la hausse du trafic de banlieue à banlieue. Un péage sur Paris risquerait de l'accroître. Si on veut désembouteiller la ville, il faut faire en sorte que la voiture ne soit utilisée que par ceux qui n'ont pas le choix. Pour les autres, continuons de développer les transports alternatifs, en particulier interbanlieue. La fluidité n'est qu'une partie du problème : la pollution liée au trafic est bien plus grave. Le péage à la londonienne ne résout rien. Appliquer le principe du pollueur-payeur, d'accord ! Mais d'abord aux camions qui passent par les autoroutes franciliennes et le périphérique. Le transit international est incité à venir là où le trafic est déjà dense. La direction régionale de l'Équipement estime qu'un péage pour les poids lourds dans la région rapporterait entre 200 et 250 millions d'euros par an pour les transports collectifs.
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