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POLLUTIONS

Manche

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2010
LA RÉDACTION
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La signature d'une convention « pour le développement d'une hydroélectricité durable en cohérence avec la restauration des milieux aquatiques » (lire page 22) a relancé la polémique dans le sud de la Manche. En actant une opération exemplaire sur la Sélune, fleuve côtier qui se jette dans la baie du Mont-Saint-Michel, elle entérinait l'arasement des barrages de Vezins et de la Roche-qui-boit annoncé par Chantal Jouanno, fin 2009. Construits entre 1915 et 1932, ces ouvrages disparaîtront en 2013 pour assurer la libre circulation des poissons migrateurs comme le saumon. Une décision que soutient le Sage de cette rivière depuis 2005. « EDF a tout tenté, jusqu'à un ascenseur électrique qui n'assurait pas la dévalaison. Il n'y avait donc pas de solutions alternatives pour rétablir la continuité écologique sur cette rivière de première catégorie », souligne Michel Thoury, président de la commission locale de l'eau du Sage. Mais d'irréductibles Gaulois réunis au sein de l'Association des amis du barrage refusent d'y croire. Ils appelaient encore à la mobilisation en juillet dernier. « On condamne une énergie propre et toute l'économie locale du lac de Vezins, soit près de 800 emplois menacés, s'indigne Jocelyne Marquer, présidente du mouvement. Sans compter les risques de pollution de la baie du mont liés à leur démolition. » En 1993, la dernière vidange des barrages provoqua en effet une véritable pollution aux métaux lourds. Mais le pilotage annoncé par le ministère de l'Écologie - 10 à 40 millions d'euros programmés par l'agence de l'eau pour leur effacement - devrait éviter pareil scénario. « Comme tout le monde ici, j'aurais le coeur serré à la disparition du lac, confie Michel Thoury. Mais il faut avancer. Aujourd'hui, on perd une retenue et demain, on gagnera une vallée. »
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