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POLLUTIONS

Le monde parfait de Certiphyto

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2010
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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D'ici à la fin de l'année, plus de 46 000 agriculteurs auront obtenu leur Certiphyto. Un certificat indispensable, dès 2015, pour acheter des produits phytopharmaceutiques. « L'expérimentation se passe très bien. La demande dépasse l'offre de formation et les agriculteurs sont très satisfaits. Le dispositif Certiphyto prend une telle ampleur que nous sommes davantage dans la préfiguration du dispositif définitif que dans l'expérimental », résume Fatma Tergou, chargée de mission formation à l'APCA (Assemblée permanente des chambres d'agriculture). Les chambres d'agriculture dispensent environ 40 % des formations permettant l'obtention du précieux sésame, les coopératives agricoles 17 % et les centres de formation professionnelle et de promotion agricole 15 %. Lancée fin 2009 et s'achevant le 31 décembre prochain1, l'expérimentation « usage agricole des produits phytopharmaceutique, catégorie décideur d'exploitation » doit servir de base aux futures modalités d'obtention des Certiphytos des chefs d'exploitation et de leurs salariés. Durant l'expérimentation, les certificats sont octroyés pour dix ans, ensuite ils le seront pour cinq ans. Quatre modalités sont prévues pour l'obtention du certificat, mais seulement trois sont expérimentés : voie B : un QCM, voie C : un QCM et une demi-journée de formation et, enfin, voie D : deux jours de formation. « Nous finançons les voies C et D, cette dernière concernant 90 % des certificats », souligne Guy Vernerey, chef de projet à la direction ingénierie et formation de Vivea, l'organisme qui finance les formations. De fait, si les agriculteurs peuvent en théorie choisir leur voie, la plus longue est quasiment la seule explorée, car plus simple à mettre en place, notamment face aux difficultés de réalisation des QCM. Gratuite pour les agriculteurs, la formation est financée aux organismes de formation au tarif de 22 euros par heure et par stagiaire, soit 308 euros pour les deux jours (les fonds sont issus majoritairement des cotisations collectées par Vivea). Elle mêle sensibilisation aux risques pour la santé et l'environnement des pesticides, données réglementaires et techniques et pratiques alternatives. Reste que faute de pouvoir tout aborder en deux jours, il va falloir angler la formation en fonction du public. « Nous allons essayer de mettre en place des sessions par spécificités : viticulture, arboriculture... Ce qui permet d'évoquer plus en détail les techniques alternatives », précise Marie-Thérèse Arnaud, en charge de l'environnement à la chambre régionale d'agriculture de Paca. Une fois la formation suivie, les certificats sont délivrés par FranceAgriMer, gestionnaire de la base de données. Face au succès de l'opération, le dispositif final ne pourrait que cloner l'expérimental. Cependant, pour les autres activités aussi soumises à détention d'un Certiphyto (conseil agricole et activités non agricoles) l'expérimentation a démarré très timidement. « Elle n'a pas pu débuter avant la fin du mois de juillet, date de parution du décret, et peu de formations sont proposées », résume Fatma Tergou. De l'agriculteur aux agents de la SNCF en passant par les employés de mairie, environ 800 000 personnes sont concernées par le dispositif.
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