L'autopartage n'est pas réservé aux collectivités locales : les particuliers aussi peuvent mettre leur voiture à disposition d'autres conducteurs, contre rémunération. Par exemple : une voiture utilisée cinq heures par semaine pour 75 km rapportera 35 euros. C'est la jeune société Livop qui propose ce service, où le « loueur » ne prend pas de risque, puisque l'assurance est prise en charge. « L'autopartage existe déjà entre particuliers, mais en cas d'accident, celui qui prête la voiture hérite d'un malus, indique Kieran Conolly, le créateur de la société. Nous avons conclu un partenariat avec les assurances MMA, si bien que c'est notre assurance qui prend le relais lors du prêt. Nous sommes là pour gérer tous les problèmes, comme un loueur de voitures. » Chaque loueur et chaque emprunteur signent un contrat avec Livop. Côté technique, le système est équivalent à l'autopartage mis en place par les villes, et permet de prêter sa voiture sans échange de clés, donc sans être présent. Livop installe un système d'ouverture et de fermeture du véhicule par carte magnétique. La voiture est réservée sur un site Internet, qui communique avec le système d'ouverture du véhicule. L'emprunteur, qui possède une carte magnétique, peut alors ouvrir la voiture et récupérer les clés dans la boîte à gants. L'investissement, environ 1 300 euros par voiture pour le boîtier, le site Internet et l'infrastructure, est pris en charge par Livop. « Nous avons ouvert le site, il y a un mois ; nous avons déjà 200 inscrits : 40 voitures et 160 personnes, nous indiquait Kieran Conolly, début décembre. Nous visons 200 véhicules dans une vingtaine de villes d'ici à mai prochain. »