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Accueil > Actualités > Pollutions > Saint-Étienne Métropole reconvertit ses aciéries
POLLUTIONS

Saint-Étienne Métropole reconvertit ses aciéries

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2011
LA RÉDACTION
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Après deux cents ans d'histoire industrielle, le site des anciennes aciéries de Saint-Chamond est engagé dans une reconversion qui devrait durer entre quinze et vingt ans. Ce terrain de 45 ha constitue une énorme opportunité d'aménagement. « Notre objectif est d'en faire un site multifonctionnel, qui porte le développement de l'agglomération stéphanoise pour les dix prochaines années », annonce Maurice Vincent, président de Saint-Étienne Métropole et maire de Saint-Étienne. Maître d'ouvrage, la communauté d'agglomération coordonne ce projet, dont le budget prévisionnel est estimé à 75 millions d'euros. Car le long passé industriel a laissé des traces. Les études globales ont été menées par l'atelier d'urbanisme Bernard Paris & Associés et In situ paysagistes ; Ginger Environnement et Infrastructures a réalisé le diagnostic de pollution des sols. Seize poches ponctuelles de pollution aux hydrocarbures ont été identifiées. Et les bâtiments ayant été construits sur des remblais issus de déchets industriels - crassiers de mâchefer notamment -, il en résulte une pollution générale des sols du site aux métaux lourds. Le volume des terres potentiellement polluées est ainsi estimé à 1 600 000 m3. « Impossible de traiter le volume des terres dans sa totalité. Nous avons donc pris le parti de ne traiter que celles qui doivent être manipulées pour l'aménagement, estimées à 100 000 m3, et de les gérer l'ensemble sur site », souligne Maurice Vincent. Deux raisons à ce choix. L'une est économique : « Le coût de la gestion sur site est estimé à 3 millions d'euros. Alors que celui d'un traitement plus classique », par excavation et traitement hors site, « est estimé à 18 millions », explique le chef de projet. L'autre raison est environnementale. En effet, une fraction importante des terres gérées sur site sera réutilisée dans l'aménagement, évitant ainsi l'acheminement de matériaux depuis des carrières situées à plusieurs dizaines de kilomètres. « Selon nos calculs, cela évitera le rejet d'environ 1 150 tonnes de CO2 », assure Maurice Vincent. Côté aménagement, les deux tiers du site conserveront une vocation économique. À noter qu'une activité encore très dynamique de production de pièces mécaniques de très grandes dimensions occupe une quinzaine d'hectares du site. « Maintenir de l'emploi en pleine ville est un vrai pari sur l'avenir », souligne Pascal Prémillieu, « celui de la mixité urbaine ». Le tiers restant accueillera des logements, des services et un parc urbain. Enfin, une partie de la Zac sera développée en écoquartier. Les travaux d'aménagement devraient débuter la mi-2012.
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