L’agence constate dans ce rapport que les études menées jusqu’à aujourd’hui ne permettent pas d’avérer le risque sanitaire des radiofréquences. « On peut observer des modifications biologiques et physiologiques mais nous ne pouvons pas prouver le lien entre ces effets et des pathologies associées », annonce Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques de l’Anses. Cette expertise s’appuie sur l’analyse, par un groupe d’experts, des dernières publications scientifiques sur les effets des radiofréquences sur la santé humaine, les modèles biologiques et la société. Face aux incertitudes persistantes, l’agence a formulé des axes de recommandations, pour la maîtrise des niveaux d’exposition notamment. Dans un contexte de diffusion des technologies et des sources de communication, le déploiement de la 4G ou des wifi publics, par exemple, entraîne une complication des mesures d’exposition. « On doit évaluer le niveau d’exposition global, notamment dans l’environnement extérieur, où les sources sont multipliées. Cela demande de créer une carte des champs à laquelle est associée une échelle de niveau d’exposition », estime Dominique Gombert. L’Anses a également défini des préconisations pour la recherche en pointant du doigt des domaines à approfondir comme les effets sur le sommeil, la fertilité ou l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, qui devient sa priorité pour 2014.MaBRapport Mise à jour de l'expertise "Radiofréquences et santé"