Géolocalisation, description géologique du sous-sol, concentrations des polluants, etc. : les données de terrain à récolter sur les sites et sols pollués sont nombreuses. Tout l'enjeu est de les exploiter aux mieux. « Actuellement, nous les notons sur un cahier. Il faut ensuite les saisir dans un ordinateur, puis les analyser. On peut vite perdre du temps et surtout le risque de multiplier les erreurs est réel », commente Cédric Gourves, directeur de projet sites et sols pollués à Antea group. Pour limiter ces inconvénients et gagner en efficacité, cette société d'ingénierie développe sa propre application d'enregistrement d'informations, en temps réel, dans une base de données depuis une tablette durcie munie d'un GPS conçue pour le terrain. Les données transitent automatiquement par GPRS vers le serveur informatique de l'entreprise et pourquoi pas, à terme, vers les laboratoires d'analyses. L'interprétation des données peut donc se faire en direct, assurant une meilleure compréhension du terrain. « Cela permet d'adapter à l'avance le programme d'investigation, mais aussi d'avoir directement des renseignements essentiels, comme la voie d'écoulement préférentielle », explique Cédric Gourves. Cette application pourra également alerter en cas de mesures anormales lors de la campagne de surveillance d'une nappe notamment. Seule contrainte : que l'outil soit suffisamment convivial et intuitif pour que les utilisateurs se l'approprient.