La ministre de l'Écologie a annulé l'obligation réglementaire de mesure de la qualité de l'air intérieur et de contrôle des systèmes d'aération pour les établissements qui auront instauré des bonnes pratiques. Cela ne met pas un terme aux actions déjà engagées dans l'agglomération. Les résultats des mesures, pour la plupart effectuées, seront communiqués aux établissements et aux communes qui seront accompagnées en cas de dépassement de seuils. Il est toujours stupide de mettre fin à une disposition en cours ! Les résultats pour les écoles et crèches de ma ville ne devraient pas tarder à tomber. Ils nous seront utiles pour nous faire une idée de la situation, cette pollution étant souvent insidieuse. Cela me paraît intéressant, malgré le coût non négligeable, autour de 12 000 euros à Lambesc, de le faire au moins une fois, et pas tous les sept ans comme initialement prévu. Il est primordial surtout d'encadrer la construction des établissements qui reçoivent des enfants dans les documents d'urbanisme. Les maires voyaient arriver l'échéance de janvier 2015 avec inquiétude. Il fallait les laisser respirer ! Je me suis battu pour que cette mesure, qu'avec mon collègue rapporteur Alain Lambert nous avions hissée à la deuxième place du podium des normes absurdes, soit supprimée. Je pense que la lettre que j'avais envoyée au préfet de la Sarthe lui demandant si l'utilisation de mon nez pour détecter la nécessité d'aérer répondait à la réglementation, a rempli sa mission… Je trouve normal qu'il faille vérifier les systèmes d'aération quand ils sont complexes, mais nul besoin de sociétés accréditées pour cela ! Au Mans, nous allons jouer le jeu. Nous serons très actifs dans la mise en place des bonnes pratiques. Quant à ma prochaine bataille, elle concernera l'application des normes sismiques là où la terre n'a jamais tremblé…