L'usine se compose de trois parties : un atelier d’assemblage avec deux moyens de levage de 60 tonnes, une aire de prémontage de 6000 m² et une alvéole de peinture de très grand volume. La capacité de fabrication prévue est de deux sous-stations ou environ quinze fondations de type « jackets » par an. Pour STX, cette usine représente un investissement de 18 millions d’euros. Objectif : réaliser 20 % du chiffre d’affaires de STX France, soit 200 millions d’euros, dans les énergies marines renouvelables d’ici à 2020. La construction de l’usine avait commencé en octobre 2014 et STX avait présenté en décembre l'avancée de son projet.« Nous pensons qu’il est nécessaire de créer une structure propre aux énergies marines renouvelables pour gagner la confiance des clients. Mais à ce jour, nous n’avons aucune commande. C’est donc une prise de risque pour l’entreprise », concédait alors Patrick Pirrat, expert industriel à STX. Cela dit, ces unités de production polyvalentes permettront aussi d’assembler et de peindre de grands modules mécano-soudés nécessaires à la production navale.
Avec cette inauguration, le projet se concrétise. Après le contrat décroché par Alstom pour 66 éoliennes Haliade, qui seront aussi fabriquées à Saint-Nazaire, STX a reçu la commande et la lettre d’intention de commande de 2 sous-stations électriques. Pour les Pays de la Loire, « il s’agit d’une étape importante dans le développement de la nouvelle filière des énergies marines renouvelables », a régi Christophe Clergeau, vice-président de la Région. « Nous avons décidé d’investir massivement dans l’innovation, l’outil de production et la formation des salariés. Nous avons travaillé d’arrache-pied avec STX pour convaincre les banques de financer cette nouvelle usine. Au final, tous ces efforts ont été payants. » Reste à pérenniser cette activité industrielle émergente.TB, avec SL