Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Pollutions > Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages : une résolution historique de l'ONU
POLLUTIONS

Lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages : une résolution historique de l'ONU

PUBLIÉ LE 10 AOÛT 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Après trois années d’efforts diplomatiques, la résolution intitulée « Tackling the illicit trafficking in wildlife », initiée par le Gabon et l'Allemagne et soutenue par la France, a été adoptée. Reconnaissant que seule une approche globale peut infléchir la situation actuelle, les 193 Etats membres des Nations Unies se sont entendus pour approfondir la coopération régionale et internationale d’un bout à l’autre de la chaîne du commerce illégal des espèces sauvages, notamment en prenant des mesures visant à juguler le braconnage et les trafics qui y sont liés, ainsi qu’à réduire la demande. Selon Marco Lambertini, directeur général international du WWF, « La résolution des Nations Unies marque un tournant dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages.  Elle prouve que la criminalité touchant la vie sauvage n’est plus simplement une question environnementale limitée à une poignée de pays. Chaque pays s’est engagé à agir contre la menace croissante que fait peser le crime organisé lié aux espèces sauvages sur le développement durable ». La signature des réseaux criminels organisésLa résolution des Nations Unies fait état des impacts de la criminalité liée aux espèces sauvages qui contribue aussi au financement des réseaux criminels et des conflits armés. Attirés par des risques relativement faibles et des rendements élevés, les réseaux criminels organisés ont fait irruption dans le commerce illégal des espèces sauvages en y important leurs méthodes de braconnage et de trafic plus sophistiquées, mais aussi en alimentant la violence et la corruption. C’est pourquoi, la résolution met l’accent sur la nature transnationale et organisée des crimes affectant l’environnement et insiste sur la nécessité que les Etats luttent contre la corruption et combattent le blanchiment d’argent associé à cette forme de criminalité. Un rapport d'Eurojust de novembre 2014  estime les profits générés entre 30 et 70 milliards de dollars par an. Cette forme de criminalité est même classée au 4e rang mondial des activités illicites derrière les stupéfiants, la contrefaçon et le trafic des êtres humains. Un rapport annuel de l'ONUA compter de 2016, le Secrétaire général de l’ONU sera chargé de présenter un rapport annuel consacré à la criminalité mondiale liée aux espèces sauvages et à l’état d’avancement de l’application de la résolution par les pays, mais aussi de formuler des recommandations en vue de nouvelles actions. Cette résolution conforte le travail réalisé il y a quelques mois par une équipe de 16 juristes internationaux sous la présidence de Laurent Neyret, professeur à l'université de Versailles, sur l'évolution du droit pénal de l'environnement. Dans un ouvrage « Des écocrimes à l'écocide. Le droit pénal au secours de l'environnement » publié aux éditions Bruylant,  elle proposait notamment à l'échelle internationale, la généralisation de la coopération judiciaire, la création de sanctions adaptées, une convention internationale contre la criminalité environnementale. « D'un point de vue institutionnel, il faut envisager un procureur international de l'environnement, un groupe de recherche et d'enquête et une cour pénale internationale », concluait Laurent Neyret. Lire la résolution de l'ONU
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Pari réussi pour le « Para-PM », avant la dépollution du Village des athlètes
Pari réussi pour le « Para-PM », avant la dépollution du Village des athlètes
Ecophyto 2030 : les principales mesures
Ecophyto 2030 : les principales mesures
Un « laboratoire volant » mesure la qualité de l’air à Paris
Un « laboratoire volant » mesure la qualité de l’air à Paris
Un textile actif pour dépolluer l’air
Un textile actif pour dépolluer l’air
Tous les articles Pollutions
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS