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POLLUTIONS

Ginkgo, dépollueur-aménageur, lance un deuxième fonds de 140 millions d'euros

PUBLIÉ LE 17 MAI 2016
LA RÉDACTION
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Le modèle de Ginkgo a fait ses preuves. Son premier fonds d'investissement, lancé en 2010 et fort de 81 millions d'euros, a été engagé sur sept projets en France et en Belgique. Aujourd'hui, la société renouvelle l'opération, en plus grand. La cible est identique : « Des terrains fortement contaminés dans des zones en déficit de logement », explique Bruno Farber, directeur général de Ginkgo.Ce nouvel acteur, qui se définit comme un « dépollueur-aménageur », s'insère dans un paysage jusqu'à présent occupé par des promoteurs immobiliers, parfois frileux devant des projets très complexes et des établissements publics fonciers. La société, issue du groupe Edmond de Rothschild, a réussi à mobiliser des investisseurs institutionnels comme la Caisse des dépôts, la Banque européenne d'investissement ou le fonds souverain de l’État belge. Des partenaires indispensables car ces opérations de dépollution demande de pouvoir mobiliser des capitaux important, puisque les banques ne prêtent pas pour des opérations de dépollution.Douze projets et 350 000 m2 à construireTous les partenaires participent à la deuxième levée de fonds, en doublant leur mise, et sont rejoint par des fonds de pension et des compagnies d'assurance. « En février, nous totalisions déjà 60 millions d'euros d'engagement, et nous visons un objectif final de 140 millions d'euros d'ici à la fin de l'année. Nous souhaitons investir dans une douzaine de projets en France, en Belgique, mais aussi au Luxembourg, au Royaume-Uni et en Espagne », poursuit Bruno Farber.Ginkgo cible des friches d'une surface comprise entre 0,5 et 10 hectares, mais plus généralement 2 à 3 hectares, combinant le fait d'être à la fois dans des zones économiques dynamiques, et en tension pour le logement. Autre critère important : la volonté de la collectivité de faire aboutir le projet. « Un dossier sur deux demande une modification du plan local d'urbanisme », argumente Bruno Farber.Les quatre projets en cours sont situés à Lyon, Annecy, Choisy-le-Roi et Romainville. En Belgique, ils sont près de Louvain-la-Neuve (Mont-Saint-Guibert, Ottignies) et de Tournai. En tout, ces sept projets totalisent plus de 200 000 m² de droits à construire, représentant plus de 3 000 logements et 5 000 emplois induits. Avec Ginkgo 2, ce seraient 350 000 m² supplémentaires qui pourraient être construits, pour environ 5 000 logements et 8 500 emplois. Pour les investisseurs qui acceptent d'être patient (comptez entre 4 et 8 ans pour une opération), Ginkgo promet une rentabilité de 15 %.Albane Canto
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