Le 30 janvier, dans le cadre des Assises européennes de la transition énergétique, qui se déroulent à Genève jusqu’au 1er février, l’agglomération du Grand Genève a signé un accord transfrontalier pour la qualité de l’air.
Intitulé Pact’air, cet accord franco-suisse a pour objectif d’améliorer la qualité de l’air de l’agglomération du Grand Genève (Genève-Vaud-France) et de mettre en œuvre une « capacité de réaction coordonnée des deux côtés de la frontière en cas de pic de pollution ». Cet accord devra aussi permettre le développement d’outils de mesure, diagnostic et modélisation de la pollution atmosphérique.
Quatorze actions sont prévues, dont la mise en œuvre d’une circulation différenciée en cas de pic de pollution, l’expérimentation d’une voie réservée au covoiturage, le développement de la fréquentation des transports en commun, le renouvellement des flottes de véhicules par des véhicules propres ou à faibles émissions, la réduction de l’impact des chantiers, l’harmonisation des pratiques agricoles ou encore la surveillance des installations de chauffage au bois peu performants. Pact’air doit permettre d’atteindre les objectifs du Projet de territoire 2016-2030, « à savoir une diminution de 18% des particules fines PM10 et de 50% des oxydes d’azote sur la période 2005-2030 », précise le Grand Genève.