Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Pollutions > Le gouvernement veut faire reconnaître le Bisphénol B comme perturbateur endocrinien
POLLUTIONS

Le gouvernement veut faire reconnaître le Bisphénol B comme perturbateur endocrinien

PUBLIÉ LE 24 OCTOBRE 2019
E.G
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Ce jeudi 24 octobre, le gouvernement annonce engager la reconnaissance du Bisphénol B comme « substance extrêmement préoccupante ».

Suite à la publication, le 16 octobre dernier, d’une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les ministres de la transition écologique et de la santé, ont décidé d’engager des procédures pour reconnaître le Bisphénol B comme perturbateur endocrinien. « Cette reconnaissance, dans le cadre du règlement Reach, doit permettre à terme d’éviter son utilisation comme substituant au Bisphénol A ou Bisphénol S », souligne le gouvernement.

Des propriétés similaires à celles du Bisphénol A

D’après l’Anses, le Bisphénol B « peut interférer avec la voie de signalisation des oestrogènes, à réduire la production de testostérone, à altérer la stéroïdogénèse, à modifier chez les rats et les poissons-zèbres, ainsi que la reproduction des poissons ». Des propriétés endocriennnes donc similaires à celles du Bisphénol A, soit « la première substance chimique à avoir été identifiée en tant que perturbateur endocrinien pour l’homme au niveau européen », souligne l’Anses.

Le gouvernement rappelle que cette substance est utilisée dans de nombreux pays comme alternative à certains usages du Bisphénol A et du Bisphénol S, « notamment dans la fabrication de nombreux produits de consommation courante, en particulier en plastique », précise un communiqué.

L’étude de l’Anses s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Six autres substances seront expertisées en 2020, puis neuf par an à partir de 2021.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
JOP 2024 : des athlètes demandent des emballages réutilisables à Coca-Cola et Pepsi
JOP 2024 : des athlètes demandent des emballages réutilisables à Coca-Cola et Pepsi
Ramboll nomme Olivier Sibourg
Ramboll nomme Olivier Sibourg
Lancement de l'Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI)
Lancement de l'Observatoire de la Qualité des Environnements Intérieurs (OQEI)
Séché Environnement exporte son expertise au Chili
Séché Environnement exporte son expertise au Chili
Tous les articles Pollutions
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS