Non, répond l'association Robin des Bois qui a adressé un courrier au ministre de l'Ecologie dans lequel elle déplore l'absence des modalités de leur gestion de fin de vie. L'association demande par conséquent que les fabricants et metteurs sur le marché soient invités à financer et organiser une filière de collecte et de traitement des produits usés. Cette démarche précise Robin des bois dans un communiqué est motivée par les risques sanitaires et environnementaux qui interdisent de les voir jeter à la poubelle. "Les éthylotests chimiques contiennent du dichromate de potassium, substance cancérogène, mutagène et reprotoxique pour l’Homme et très toxique pour les organismes aquatiques." Contralco, fabricant français d'éthylotests, société certifiée ISO 9001 et 14001, conteste la dangerosité de ses tests en indiquant que le dichromate de potassium (chrome VI) utilisé l'est à une infime quantité (0,002 gramme par test) et qu'il présente la propriété de se transformer rapidement au contact de l'air en chrome III avec un impact environnemental réduit.RRpour télécharger le texte