Depuis neuf mois qu'ERP France a perdu son agrément pour la gestion des DEEE, près de la moitié de ses adhérents lui sont restés fidèles. L'éco-organisme continue à gérer, à titre gracieux, les obligations de près de 200 de ses affiliés qui l'ont mandaté comme intermédiaire auprès d'Ecologic. « L'équivalent d'environ 85 000 tonnes mises en marché le sont désormais sous ce mandat », indique le dirigeant. Qu'en est-il des quelque 270 autres producteurs qui étaient, jusqu'à récemment, adhérents d'ERP ? Ecologic en recense, dans ses rangs, 3 % qui sont dans ce cas de figure, sur un total de 102 000 tonnes que gérait ERP . Eco-systèmes comptabilise 33 nouveaux adhérents, représentant 7 %. Mais tout en assumant « 80 % des obligations », indique-t-on chez Ecosystèmes, c'est-à-dire 80 % des points de collecte au sein des collectivités locales anciennement attachées à ERP . Pour mémoire, la réaffectation, début 2015, des points de collecte avait été répartie entre Eco-systèmes et Ecologic sur la base des parts de marché de 2013. Quant aux ex-adhérents d'ERP, la différence, de l'ordre de 6 000 tonnes (environ 6 %), correspond à des producteurs qui, a priori, ne sont pas en conformité avec la réglementation.