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Les métaux rares : opportunité ou menace ?

PUBLIÉ LE 1er DÉCEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Dans son ouvrage, Florian Fizaine se demande si la transition énergétique ne serait pas un remède pire que le mal. Il ne s'agit pas, dans ce dernier, d'analyser la transition énergétique dans sa globalité, mais de porter un éclairage sur les nouvelles technologies mises en œuvre, qui puisent largement dans les métaux rares. Contrairement aux métaux historiques comme le cuivre ou l'acier, les métaux précieux et les terres rares ont envahi rapidement à petites doses les NTIC et les nouvelles technologies de l'énergie (NTE). Leur atout ? Renforcer l'efficacité des technologies (résistance thermique, mécanique, corrosive) sur l'ensemble de la chaîne de valeur. Or en voulant se dispenser des énergies fossiles et nucléaires, l'industrie se rend dépendante d'autres ressources non renouvelables et, sur le plan économique, des pays où est concentrée la majorité des gisements exploités. C'est le cas du dysprosium, du néodyme, du praséodyme, du cérium et du lanthane, métaux qui revêtent un rôle stratégique d'un point de vue géopolitique. L'auteur rappelle que la crise des terres des rares commence en 2010 avec la baisse soudaine des quotas à l'exportation de la Chine. Et risque de se poursuivre sur des territoires vierges (zones polaires, fonds marins) riches en matières premières dont plusieurs pays revendiquent l'accès. Car le basculement vers une économie bas carbone implique le développement des énergies décarbonées, grosses consommatrices de métaux de base et métaux mineurs. Décarbonation à un rythme modéré Pourquoi les énergies renouvelables sont-elles aussi dépendantes de matières premières épuisables ? s'interroge d'emblée Florian Fizaine. Pour pouvoir égaler, voire surpasser les énergies fossiles. Les métaux rares jouent en quelque sorte le même rôle que les vitamines pour l'organisme. Selon l'énergie décarbonée utilisée, la consommation en matières premières varie. Les plus gourmands restent, en général, l'hydraulique, l'énergie marine et le photovoltaïque. L'enjeu dans ces nouvelles technologies énergétiques est d'autant plus important qu'il n'existe pas de contrats à terme pour ces commodités, alors que les métaux de base et quelques métaux rares comme le cobalt, le molybdène et les platines en possèdent. La taille réduite des marchés – avec une valeur annuelle de transactions physiques correspondant à quelques millions voire moins d'un milliard de dollars – expliquerait cette situation. La criticité également. Sur ce volet, les études relatives à l'épuisement de certains métaux et leur disponibilité à long terme sont insuffisantes et, lorsqu'elles existent, se limitent à aborder l'aspect quantitatif. Même si les quantités demandées sont faibles par rapport à la consommation des métaux traditionnels comme le cuivre et l'aluminium, il n'en reste pas moins que les secteurs de l'énergie et du transport seront, dans le futur, de plus en plus imbriqués. Selon l'auteur, le déploiement de nouvelles technologies décarbonées dans le cadre d'une transition énergétique ne fait que déplacer le problème. En outre, il ne régule en rien notre comportement de consommateur aux besoins inassouvis vis-à-vis de ressources naturelles épuisables. Tout doit donc reposer, selon Florian Fizaine, sur la sobriété et l'efficacité énergétiques. « Décarbornisation, oui, mais à un rythme modéré, le temps de quanti-fier les effets collatéraux », conclut-il. La transition éner-gétique doit être l'occasion « de passer d'une logique fondée sur l'adaptation de l'offre à celle portée sur la modification de la demande via les comportements et les incitations. En somme, une transition sociétale qui, comme la transition énergétique, prendra du temps : un élément dont l'humanité commence à manquer ».
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