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RECYCLAGE

La Réunion veut impulser des filières locales

PUBLIÉ LE 21 DÉCEMBRE 2015
LA RÉDACTION
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Un scénario corse plane sur l'île de la Réunion, où les centres d'enfouissement sont menacés de saturation. Le salut viendra peut-être des réflexions territoriales en cours. Cycléa, société d'économie mixte détenue en majorité par l'agglomération du territoire de la côte ouest (TCO), entend se porter candidate pour trier, à par tir de fin 2016, les recyclables des intercommunalités Cinor et Cirest, dont les équipements sont devenus obsolètes. Le centre de tri de Cycléa, situé sur la commune du Port, traite de l'ordre de 8 000 tonnes, mais peut en accueillir deux fois plus – elle dessert aujourd'hui TCO et ses plus de 250 000 habitants. De plus, « nous avons un projet de coopération avec Victoria, la capi-tale des Seychelles, souligne Vanessa Miranville, vice-présidente de TCO et maire de La Possession. Aujourd'hui, il y a une seule poubelle à Victoria, ainsi qu'un secteur informel de récupération du plastique ou du métal. L'idée est d'exporter notre expertise et de les aider à mettre le tri en place. » Cette collaboration se formalise par un accord tripartite entre Victoria, TCO et La Possession. Première étape, une caractérisation doit débuter en février 2016. À terme, la démarche pourrait s'élargir à d'autres communes de l'archipel. Un enjeu pour la Réunion consiste en l'émergence de filières locales de recyclage. Il faut, pour cela, atteindre des tonnages minimums. Contacts ont aussi été pris à Mada-gascar et Maurice. L'ancienne île Bourbon produit 2 500 tonnes par an de PET trié, mais le seuil de rentabilité se situe à 3 500 tonnes. Pour le verre, elle dispose de 10 000 tonnes, mais Eco-Emballages aurait refusé la création d'une filière locale. À l'heure actuelle, les matériaux triés et mis en balles s'acheminent pour l'essentiel par bateau vers l'Inde, la Chine ou la Thaïlande. Le verre part en Afrique du Sud. L'île a exporté 27 500 tonnes en 2014. En revanche, elle dispose d'un centre de valorisation des pneus, qui les déchiquète sur place. Par ailleurs, Cycléa est susceptible d'investir, pour porter le taux de valorisation de ses encombrants de 30 à 70 %. Une autre piste réside dans les CSR, « ce qui nous éviterait d'importer du charbon ou du fuel », relève Vanessa Miranville. Les déchets ménagers et assimilés de TCO ont représenté 521 kg par habitant en 2014.
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