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RECYCLAGE

Des traitements alternatifs pour les Dasri professionnels

PUBLIÉ LE 19 JANVIER 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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Jusqu’à présent, pour traiter les déchets d’activité de soin à risque infectieux (Dasri) générés par les professionnels, la solution consistait à l’incinération dans l’une des 26 installations aptes à recevoir des déchets non dangereux assimilables aux ordures ménagères, avec une température supérieure à 850 °C. Mais récemment, deux équipements de prétraitement ont obtenu un agrément du ministère de la Santé pour la banalisation des Dasri sur site : Sterilwave 250 de Bertin, et Steriplus de Tesalys. Cette opération d’hygiénisation permet réduire le volume et le poids des Dasri, qui seront ensuite envoyés sur des incinérateurs d’ordures ménagères classiques, dont le coût de traitement est moins élevé. Ces machines nécessite pour l’instant une dérogation au règlement sanitaire, en attendant le décret de banalisation à venir. « Le traitement des Dasri sur leur lieu de production permet de réduire de 50 % le coût du traitement, notamment grâce à la suppression du transport », indique Géraldine Soccoja Valente, directrice commerciale du Réseau GC, concepteur et  distributeur de Sterilwave. Cette une machine compacte occupe une surface au sol de 25 m2 et haute de 3,2 m. « Elle a été dimensionnée pour les locaux à Dastri actuels », commente Géraldine Soccoja Valente. La cuve de 400 litres est capable de traiter 60 kg de Dasri par heure. Ils sont ensuite broyés, pendant 3 à 5 min par une lame rotative (qui tourne dans les deux sens) et un brise vortex, à la vitesse de 1 500 tours/min. Le broyat est ensuite soumis pendant 20 min à un rayonnement micro-ondes, qui porte la température à 100 °C. Au final, les déchets sont stérilisés et réduits en morceaux de 7 à 8 mm. Leur poids est réduit de 25 % et leur volume de 80 %. Sterilwave a déjà été testé dans un établissement médical de Compiègne (Oise) pendant un mois, et un autre a été vendu à l’hôpital de l’Ile Saint-Martin (Martinique). « La machine est amortie à partir de 50 tonnes de Dasri par an, soit l’équivalent de 150 à 200 lits. Elle est également disponible en location, et nécessite pas de diplôme spécifique », indique Géraldine Soccoja Valente. L’autre équipement, Steriplus, est fabriqué par Tesalys. Cette société créée en 2012 a déjà vendu 150 machines dans 20 pays. Elle peut désormais la commercialiser sur le marché français. « Nous avons retenu une technologie simple : le broyage est suivi de la stérilisation à la vapeur à 135 °C pendant  pendant 10 minutes. Steriplus ne consomme que de l’électricité et de l’eau », indique Miquel Lozano, président et en charge du marketing de Tesalys. Le cycle complet dure 30 minutes. Le procédé de broyage, innovant, repose sur la conception de couteaux à la géométrie particulière, et autolubrifiants, brevetés. Et la vapeur d’eau pénètre plus facilement les broyats, grâce à leur taille inférieure à 1 cm. Au final, Steriplus permet de réduire, en moyenne, de 50 % le poids et le volume des Dasri Deux modèles sont disponibles. L’un, de 20 litres, capable de traiter les Dasri générés par une cinquantaine de lits, et l’autre, de 40 litres, pour une centaine de lits (soit 4 à 8 kg par cycle). « De la taille d’une machine à laver, montés sur roulette, Steriplus est conçu pour s’installer au plus près de la production des Dasri, dans les services hospitaliers, les laboratoire d’analyse, etc. », précise Miquel Lozano. Deux machines sont actuellement testées par dans une clinique à Toulouse.AC
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