La densification des points d'apport volontaire reste à l'ordre du jour. C'est l'une des tendances identifiées par une récente enquête de l'Ademe et d'Amorce sur le sujet. Une part notable de collectivités (40 à 50 %) prévoient de renouveler ou de déployer leur réseau, tous types de colonnes confondus, enterrées, aériennes ou semi-enterrées. L'investissement s'accompagne d'une campagne de communication sur les consignes de tri, dans 25 à 50 % des cas. Cette enquête analyse 265 réponses de collectivi-tés, représentant 16 millions d'habitants, dont 58 % des communautés de communes, y compris en outre-mer, et en majorité des territoires ruraux ou « mixtes ». Bien que les données portent sur 2012, elles donnent des tendances. Pour ce qui est du parc de colonnes aériennes, plus d'une collectivité sur quatre entend densifier son réseau, en particulier pour le verre. Deux d'entre elles souhaitent opter pour des trappes à ouverture basse, plus accessibles pour les personnes à mobilité réduite. Parmi les détentrices de colonnes semi-enterrées, une collectivité prévoit de supprimer ces équipements. Ils semblent, estime-t-elle, favoriser des dépôts sauvages, « notamment des encombrants dans les quartiers d'habitat collectif ». De plus, ils impliquent un coût d'investissement jugé élevé. Au total, selon des données 2011 d'Eco-Emballages, le parc totalise plus de 230 000 conteneurs d'apport volontaire des emballages, dont 163 000 pour le verre. En revanche, les auteurs de l'enquête indiquent n'avoir pas obtenu, de la part d'Ecofolio, un tel recensement pour les papiers. C.C.