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RECYCLAGE

Capter de nouveaux gisements

PUBLIÉ LE 1er FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
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La quantité de déchets de bois était, en 2012, de 7,2 millions de tonnes (hors connexes de scieries), si l'on en croit une étude de l'Ademe publiée en avril 2015. Et si les industriels en auto-consomment un million de tonnes, l'essentiel du gâteau est en permanente recomposition. Près de 2 MT sont utilisées comme matière première secondaire par des fabricants de panneaux de particules (dont la moitié à l'étranger). « Le taux moyen de recyclé est passé de 25 % en 2010 à 30 % en 2012 et est estimé à plus de 35 % en 2014 », précise l'étude. Les déchets valorisés énergétiquement représentent, quant à eux, 1,2 MT. Pour la période 20152025, plusieurs scénarios ont été envisagés pour améliorer les performances de la filière. Seule certitude pour le moment : l'activité des gestionnaires, comme les centres de tri et de regroupement, est appelée à évoluer. Nouveaux débouchés En amont, la montée en puissance du dispositif de responsabilité élargie des producteurs (REP) pour le mobilier augmente sensiblement un gisement qui « en 2011 était enfoui à 50 % », selon Dominique Mignon, directrice générale d'Eco-mobilier. Objectif assigné à l'éco-organisme pour 2017 : recycler 45 % des DEA (déchets d'éléments d'ameu blement) et en valoriser 80 %. Une performance déjà atteinte grâce au bois. La pression exercée sur la ressource forestière pousse par ailleurs à mieux valoriser une matière issue des démolitions et longtemps boudée (cadres de fenêtres, parquets…). En aval, la demande change. Les bois non traités (classe A), comme les chutes d'industrie de deuxième transformation ou les déchets d'emballages, doivent désormais sortir du statut de déchet pour servir de combustibles aux chaufferies les plus basiques. Plutôt repris par les panneautiers, les bois faiblement adjuvantés dits de classe B commencent, quant à eux, à intéresser le monde de l'énergie. « Ils sont désormais autorisés dans les appels d'offres BCIAT (biomasse, chaleur, industrie, agriculture et tertiaire) et dans ceux de la Commission de régulation de l'énergie », se félicite Louis de Reboul, président de Federec palettes et bois. Reste à produire un combustible adapté aux nouveaux cahiers des charges qui vont émerger. n
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