Avec l'acquisition de l'entreprise américaine Kurion, Veolia veut devenir un acteur majeur du traitement des déchets faiblement radioactifs et de l'assainissement des équipements nucléaires. Cette opération s'inscrit dans la stratégie du groupe de devenir un acteur majeur de ce marché à forte valeur ajoutée, sur lequel il s'est implanté en 2013 en signant un partenariat avec Areva, et en créant une filiale spécialisée Asteralis. Par le biais de ce rachat, Veolia veut se concentrer sur les déchets de faible activité, qui représentent aujourd'hui 96,8 % des volumes de déchets radioactifs. Le groupe vise en fait trois activités : le traitement des déchets faiblement radioactifs, l'assainissement des équipements nucléaires et le démantèlement. « Aujourd'hui, près de 400 réacteurs nucléaires sont en activité, dont 100 à 150 seront arrêtés d'ici à 2030. S'y ajoutent 50 centres de recherche à démanteler », chiffre Antoine Frérot. Géographiquement, Veolia a choisi de porter ses efforts sur les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et le Japon et attend l'ouverture du marché allemand.