Les combustibles se répartissent ainsi en trois niveaux de qualité, avec un PCI entre 12 et plus de 20 MJ/kg, un taux d’halogènes de moins de 0,5 à 2 %, un taux de cendres de moins de 15 à 35 %, et une granulométrie de moins de 30 à 100 mm. S’ajoutent des critères portant sur les taux de soufre et d’azote (en % sec) et de masse volumique. L’étude finalisée confirme l’hétérogénéité d’ensemble des CSR, mais une relative homogénéité au sein d’un même gisement, avec des variations inférieures à 10 % en termes d’humidité, de taux de cendres ou de PCI. La caractérisation réalisée permet d’identifier les matériaux qui génèrent tel ou tel indésirable.Ainsi, le taux de cendres est lié à la teneur en métaux, en gravats ou à la charge minérale des polymères composites. L’humidité peut s’expliquer par la rétention d’eau dans les mousses ou les papiers-cartons. Le taux de chlore est généré par les PVC, mais aussi par le blanchiment des papiers lors de leur fabrication, ou par le chlore salin issu des ordures ménagères. Autre exemple, les mousses de polyuréthane et les papiers constituent les principales sources d’azote. « Savoir où se trouve l’élément contaminant permet de mettre en œuvre les moyens pour l’éliminer, par exemple le tamisage pour extraire le plâtre, relève Marc Pena, président de Federec Valordec. Et grâce à cette caractérisation, si demain un consommateur nous demande une exigence nouvelle sur les CSR, nous serons en mesure de la produire. »
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