Le secteur avait mis en évidence une similitude sur la notion d'installation des linéaires avec les entreprises de logistique. Il ne voyait donc pas pourquoi il serait affilié à la REP DEA professionnels. Par ailleurs, la distribution n'imagine toujours pas la mise en œuvre d'une éco-contribution visible sur du mobilier métallique dans la mesure où ce type de produit fait l'objet depuis des décennies d'un circuit économique rodé avec les professionnels du recyclage. Face au refus de l’État de faire évoluer le système, les fabricants et agenceurs de surfaces de vente sont entrés directement en discussion avec l'éco-organisme Valdelia pour trouver un terrain d'entente. Le premier compromis remonte à juillet 2014 (RR n°26-2014). Valdelia a dans un premier temps accepté de diviser par deux le barème initialement prévu à 110 euros la tonne. La coopération s'est poursuivie en 2015 avec au final un accord visant à adapter les solutions de Valdelia aux metteurs en marché de ce secteur. Les deux parties ont notamment intégré et clarifié le périmètre des équipements concernés par le dispositif et l'éco-contribution a été divisée par cinq. A terme, Perifem et ses adhérents veillent à ce que celle-ci disparaisse purement et simplement. A travers cet accord, le secteur de la distribution reste attentif à l'équité du service de collecte rendu. Celui-ci ne devra négliger aucun point de vente, quelle que soit sa taille et les volumes générés. L’accord prévoit également une expérimentation de terrain en 2016 pour optimiser les schémas de collecte des gisements professionnels incluant par exemple mobiliers et DEEE.