« Travailler sur 2000 m2 était devenu impossible tout simplement. Le nouveau site  d’un hectare  permet de fluidifier la circulation, d’accueillir les nouvelles filières des éco-organismes et d’organiser le circuit de façon à capter toutes les sources de valorisation », décrit Laurent Ott, directeur de la gestion des déchets de la Communauté d’agglomération. Après quelques mois de fonctionnement, l’installation justifie bien sa nouvelle dénomination de « centre de recyclage » : pour un volume entrant comparable (rythme de 7 500 tonnes par an), la valorisation matière est passée de 63 à 80 % par rapport à l’ancien centre, grâce à 18 bennes à quai au lieu de 8 et à  l’addition de 16 nouvelles filières (total de 35). Ceci pour un coût de fonctionnement inchangé à 63 000 euros par mois, par l’effet notamment de la prise en charge de frais par les éco-organismes. Le travail préalable d’identification de déchets « autonomes » - ceux pour lesquels le particulier effectue un voyage spécifique – a abouti à créer un quai dédié aux déchets verts. Pour le reste, l’usager rejoint d’abord un hangar de plain-pied qui le fait passer successivement devant la ressourcerie de l’association Espoir, l’espace « nouvelles filières » (bouchons de liège, radiographies, cartouches et toners, capsules de café…), le hall des déchets dangereux et la zone des DEEE clairement répartie entre les différentes catégories d’appareils. Puis, il monte au quai principal pour y trouver toutes les bennes dédiées (gravats, plâtre, bois, plastiques rigides, papier-carton, verre…) . « Les encombrants et incinérables sont installés en toute fin de parcours, comme ultime solution quand il n’y a pas d’autre alternative », ajoute Laurent Ott. Au total, les déchèteries de la Communauté d’agglomération de 104 000 habitants (avec sa légère extension au 1er janvier 2016) ont traité 16 500 tonnes l’an dernier. Christian Robischon