Une étude juridique est en cours, en vue de définir le scénario institutionnel du projet, via la création d’un syndicat commun pour la collecte et le traitement, d’une société publique locale ou par une entente intercommunale. Une chose est sûre : « Nous avons été échaudés par le cas de notre Biopôle, où le constructeur et l’exploitant se renvoient la balle, le second arguant que l’outil livré est non conforme et le premier, que l’unité est mal utilisée », lance Joël Bigot, vice-président de l’agglomération. Un marché de conception, réalisation, exploitation, maintenance, serait donc privilégié.Suite à l’arrêt du Biopôle et sa transformation en centre de transfert, la question se posera de savoir si des équipements de l’ex-unité de tri mécano-biologique (TMB) peuvent être réutilisés, comme les convoyeurs ou les trieurs optiques. Les flux auparavant traités par TMB, soit plus de 50 000 tonnes, prennent aujourd’hui le chemin de l’incinérateur du Sivert. Les collectes sélectives d’ALM, de l’ordre de 20 000 tonnes, reviennent à Paprec. Quant au centre de tri, il restera aussi à en choisir le lieu d’implantation, avant de lancer les appels d’offres, sans doute d’ici à l’an prochain.Chrystelle Carroy