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Accueil > Actualités > Recyclage > Le projet Car Waste veut transformer les résidus de broyage automobiles en CSR
RECYCLAGE

Le projet Car Waste veut transformer les résidus de broyage automobiles en CSR

PUBLIÉ LE 6 AVRIL 2016
LA RÉDACTION
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Stopper l'enfouissement des résidus de broyage et améliorer les performances de valorisation des VHU, c'est l'objectif du projet Car Waste soutenu par le programme européen Life et porté par un partenariat franco-italien représenté par le constructeur italien PAL et le français GDE. Le projet s'élève à un total de 2,3 millions d'euros dont 49 % financés par l'Europe. Lancé en juin 2014 pour une durée de trois ans, le projet a franchi une nouvelle étape en début d'année avec le démarrage du pilote semi-industriel sur le site de GDE à Rocquancourt (Normandie). « C'est ici que sont regroupés les résidus de broyage automobile produits sur l'ensemble de nos sites, soit quelque 250 000 t/an », indique Olivier Pitavy, directeur de projets au sein du groupe Ecore. De quoi alimenter une installation de traitement à échelle industrielle. « Nous souhaitons non seulement détourner cette fraction de la mise en décharge, mais en plus lui donner une valeur commerciale positive ».L'objectif est ainsi de fournir un CSR à haut pouvoir calorifique équivalent au charbon, prêt à l'emploi en tuyère de cimenterie, mais aussi vers d'autres applications de combustion comme des aciéries ou des chaufferies industrielles. Pour parvenir à ce niveau, l'équipementier italien, spécialisé dans le matériel de recyclage du bois pour l'industrie du panneau, a adapté ses machines au traitement du RBA, impliquant par exemple des outils de criblage, de séparation des métaux ou de tri par soufflage. Composé de fractions légères (mousses PU, textiles, caoutchouc), ce fluff doit répondre à trois conditions pour entrer dans la catégorie CSR selon Olivier Pitavy : un calibrage précis et régulier, une régularité dans sa composition et une densité suffisante. Les premiers retours sont déjà prometteurs. Les travaux vont se poursuivre jusqu'à fin 2017 pour vérifier le comportement de ce combustible en cimenterie mais également pour le tester dans d'autres fours industriels.
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