Valoriser les déchets, ce n'est plus assez. Le syndicat de traitement des déchets de l'agglomération parisienne vient de lancer un projet pour valoriser le dioxyde de carbone des fumées issues de l'incinération des ordures ménagères résiduelles en bioplastique et biocombustible. Le coeur du projet réside dans la captation du CO2 avec des microalgues sur l'unité d'incinération de Saint-Ouen. La conception du projet est confiée à l'Ecole polytechnique de Montréal, l'optimisation au centre de recherche commun Mines Paris Tech et Armines, la coordination étant assurée par Setec Environnement. Le projet,d'une durée de cinq ans, bénéficie d'un budget de 2,84 millions d'euros.Albane Canto