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Accueil > Actualités > Recyclage > Le recycleur Yprema contraint de réduire son activité
RECYCLAGE

Le recycleur Yprema contraint de réduire son activité

PUBLIÉ LE 27 AVRIL 2016
LA RÉDACTION
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Il y a dix ans, l’Île-de-France consommait 100 % de ses mâchefers, contre seulement 40 % aujourd’hui, selon un décompte réalisé par Yprema. Sur les 60 % restants, 40 % vont en centres de stockage franciliens et 20 % partent en dehors la région, pour un total dépassant les 900 000 tonnes par an. En cause ? L’arrêté du 18 novembre 2011, « une catastrophe », dénonce Claude Prigent, président d’Yprema. À ses yeux, ce texte « a été écrit dans une logique “déchet”. Il organise une traçabilité déchet de l’usine d'incinération en passant par le centre de traitement jusqu’au chantier de travaux publics pour un même lot périodique. » L’arrêté remplace la circulaire du 9 mai 1994, jugée plus favorable à la filière.Pour Yprema, les difficultés de commercialisation vont croissant, accentuées par cette mesure de 2011. « Je ne peux plus convaincre un élu d’utiliser des mâchefers en tranchée d’assainissement ou dans la fondation d’une cour d’école, s’ils sont un déchet », relève Claude Prigent, appelant à revoir la réglementation. Or, selon lui, « depuis les années 2000, les nouveaux modes de traitement des fumées, qui nécessitent de bien brûler les déchets, ont entraîné une amélioration de la qualité des mâchefers, sur les plans géotechnique, chimique, pour en faire un produit stable ».Dans ce contexte, Yprema vient de suspendre son contrat avec Sovalem, filiale de Veolia qui lui apportait 15 000 tonnes par an de résidus de l’incinérateur du Sytradem, implanté à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne). Le recycleur a vu sa plate-forme de Lagny-sur-Marne, dans le même département, passer de 250 000 tonnes réceptionnées en 2007 à 30 000 tonnes aujourd’hui. Son unité ne reçoit plus, désormais, que les tonnages du Sytrem, dont l’incinérateur se situe à moins d’1 km de là. Et il pose ses conditions : que chaque collectivité se charge de consommer les mâchefers qu’elle a produits. Yprema réalise un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, essentiellement dans le recyclage des matériaux du BTP, avec 80 collaborateurs.   Chrystelle Carroy
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