Depuis 2011, la Boîte à champignons grandit. Après avoir démarré la culture des pleurotes sur du marc de café recyclé dans un conteneur de 30 m 2 dans Paris, puis occupé 150 m² sur le marché de Rungis, la jeune société a investi dans un site de 1000 m² à Saint-Nom-la-Bretèche, dans les Yvelines, au sein des Jardins de Gally. « Nous y produirons deux tonnes de pleurotes pour les chefs de la région parisienne, contre 200 à 300 kg auparavant », explique Arnaud Ulrich, co-fondateur et directeur général de la Boîte à champignons. La société produit et vend également des kits de culture pour les particuliers. En 2016, 60 000 boîtes auront été écoulées, contre 30 000 en 2015 et 3 000 en 2013.« Tous les pleurotes sont produits sur du marc de café que nous mélangeons avec des copeaux de bois, de carton et de paille. Le marc de café, issu des distributeurs automatiques et des restaurants parisiens, est collecté en logistique inverse », précise Arnaud Ulrich. A l'issue de la culture des champignons, le support de croissance retourne à la terre, chez les maraîchers voisins, où il dope la croissance des tomates et des courgettes.Pour financer les 350 000 euros nécessaires à son site de production, la Boîte à champignons a réalisé une levée de fonds. Le montant levé (533 000 euros) lui a également permis d'embaucher cinq personnes à la production et à la commercialisation. La société compte désormais 14 employés. Et des partenariats sont déjà en cours pour installer d'autres Boîtes à champignons à Milan, en Italie, et en Belgique. « Tout est conçu pour être duplicable ! », assure le jeune entrepreneur. Albane Canto