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RECYCLAGE

L'Ordif recense 36 projets d'unités de traitements des déchets en Ile-de-France

PUBLIÉ LE 24 NOVEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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Les déchets ménagers et assimilés collectés en Île-de-France ont connu un léger rebond entre 2013 et 2014, passant de 5,52 à 5,57 millions de tonnes collectées (464 kg par habitant), selon l’édition 2016 du Tableau de bord des déchets franciliens, publiée par l’Ordif. Les flux orientés vers le tri représentent près de 3,3 millions de tonnes au total, de la collecte sélective aux encombrants, en passant par des déchets d’activité économique (DAE). Ils ont permis de produire 2,3 millions de tonnes de matières premières secondaires, dont les papiers-cartons représentent le gisement le plus important. Les collectes sélectives restent stables, à 417 400 tonnes de papiers et emballages.Les 114 unités régionales de tri et transit n’ont fonctionné qu’à 47 % de leurs capacités, en 2014. Néanmoins, l’Ordif comptabilise 36 projets d’installations de tous types, dont 19 de méthanisation, plusieurs centres de tri de collectes sélectives et encombrants (à Paris, en Seine-Saint-Denis et Seine-et-Marne), une augmentation des capacités d’incinération, et la création de sites dédiés aux terres polluées. Dans le domaine des biodéchets, la région compte deux unités de déconditionnement, chez Veolia et Bionerval, et d’autres se préparent à voir le jour.Les déchèteries fixes continuent de s’étendre, mais la région demeure sous-équipée, avec une unité pour 69 050 habitants en moyenne. Ces 174 déchèteries ont capté 829 000 tonnes en 2014. Certaines disposent d’un espace contraint, ce qui freine le déploiement des REP. Concernant les REP en général, « les ratios de collecte sont loin d’atteindre les ratios de mise en marché sur la plupart des filières », note le rapport. L’Île-de-France a traité, dans 218 installations recensées, plus de 10 millions de tonnes de déchets non dangereux non inertes, répartis à quasi parts égales entre les flux ménagers ou assimilés (DMA) et les DAE. La région compte 79 collectivités compétentes pour la collecte, début 2016 ; leur nombre s’est réduit de moitié suite à la réforme territoriale, dans une situation encore transitoire. La gestion des DMA coûte en moyenne 94 euros TTC par habitant et par an (coût aidé). Les zones urbaines denses enregistrent des coûts moindres, ce que l’étude attribue en partie à un niveau de service inférieur, en termes de déchèteries ou de collecte d’encombrants. Chrystelle Carroy
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