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Accueil > Actualités > Recyclage > Démoclès : les déchets du second oeuvre dans le viseur
RECYCLAGE

Démoclès : les déchets du second oeuvre dans le viseur

PUBLIÉ LE 29 NOVEMBRE 2016
LA RÉDACTION
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C'était il y a presque deux ans. Des acteurs de la filière BTP et du recyclage lançaient le projet Démoclès. Coordonné par l'éco-organisme Récylum, et porté par la FFB et l'Ademe (co-financeur), Démoclès avait pour objectif de faciliter le recyclage des déchets du second œuvre. Après dix huit mois de travaux, les 40 partenaires du projet (dont Nantet, SR BTP, Veolia, Paprec, Solover, Optimum, Récylum pour la gestion des déchets) ont fait leurs recommandations. Les déchets du second œuvre (briques, carrelage, cloisons, ou encore les systèmes électriques) représentent 10 millions de tonnes et ne sont valorisés qu'à hauteur de 35 %. outre le facteur environnemental, le paramètre économique est au coeur de l'enjeu. En 2000, le coût de gestion des déchets du bâtiment s'élevait au total à 2,5 milliards d'euros. Les chantiers pilotes ont montré que le tri des déchets et leur valorisation en bout de chaîne ne coûtait pas plus cher qu'une mise en benne en mélange, au contraire. Les observations ont été réalisées sur 19 chantiers : six chantiers de réhabilitation (hôtel, logements, bureaux), 12 chantiers du foncier francilien pour évaluer les diagnostics déchets et un chantier école à Lyon pour tester les outils existants.Au final, une liste de freins et quelques leviers : les maîtres d'ouvrage restent encore très peu mobilisés, les outils existants sont mal utilisés et la logistique est souvent inadaptée. En revanche, les déposes sélectives sont effectuées dans de nombreux cas et plusieurs flux de déchets sont déjà valorisés (sur 24 types recensés, plus de la moitié sont valorisés). Une liste de recommandations a été établie pour chaque acteur de la filière (maître d'ouvrage, maître d'oeuvre, entreprise de travaux, gestionnaire de déchets).Selon Hervé Grimaud (Récylum), coordinateur du projet, il s'agit d'une responsabilité collégiale avec un rôle-clé pour la maîtrise d'ouvrage : « Chacun doit prendre conscience qu'au final, une benne tout venant permet de valoriser moins de 20 % des déchets qui y sont jetés alors que des contenants séparés favorisent jusqu'à 80 % de valorisation, sans surcoût ». Au regard de ces résultats, les parties prenantes souhaitent poursuivre l'aventure pour approfondir leurs connaissances, par le biais d'un Démoclès 2. D'ores et déjà, l'Ademe assure son soutien et s'engage à veiller à la mise en pratique des premiers enseignements tirés, sur de prochains chantiers.
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