L’association pour la plaisance éco-responsable a été agréée le 2 mars dernier par le ministère de la transition écologique et solidaire, comme éco-organisme de la filière des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport.
Dans le cadre de la mise en œuvre d’une responsabilité élargie des producteurs (REP), l’association pour la plaisance éco-responsable (Aper), créée en 2009 par la Fédération des industries nautiques (FNI), a été agréée par l’arrêté du 21 février dernier, en tant qu’éco-organisme de la filière des déchets issus de bateaux de plaisance ou de sport.
« L’industrie nautique française fait ainsi figure de modèle au niveau mondial, puisqu’aucun autre pays n’a mis en place une telle filière de déconstruction », se félicite l’Aper dans un communiqué. Selon Jean-Paul Chapeleau, président de l’Aper, « il s’agit d’une avancée considérable dans la prise en charge et le traitement des bateaux de plaisance en fin de vie ». L’association rappelle que la Comité interministériel de la mer de novembre 2017, a fixé pour objectif de déconstruire 20.000 à 25.000 bateaux entre 2019 et 2023.
Les membres de l’Aper versent une écocontribution depuis le 1er janvier dernier afin de financer la filière de déconstruction. Un financement complété par le gouvernement, qui correspond à 2% du droit annuel de francisation et de navigation, payée par les plaisanciers. « Grâce à ce double financement, (…) toutes les étapes de la déconstruction d’un bateau sont désormais intégralement prises en charge par l’Aper. Seul le transport du bateau jusqu’au centre de déconstruction agréé le plus proche reste à la charge du propriétaire », précise l’éco-organisme.
Photographie rapprochée de la proue avec une ancre d'un bateau de plaisance rentrant au port de Saint-Martin-de-Ré. ÎLe de Ré, Charente Maritime, France. Crédit : Jean-Pierre Bazard / Source : Wikimedia Commons.