Malgré les mesures de confinement décidées à partir du 17 mars, Derichebourg a réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros lors de son 1er semestre (du 1er octobre 2019 au 31 mars 2020), en baisse de 5,3 % mais avec un résultat net qui reste positif à 22,4 millions d’euros.
Durant cette période de six mois, les Services à l’environnement ont été impactés avec 857,6 millions d’euros, soit un chiffre d’affaires en baisse de 10,4 % par rapport au 31 mars 2019, tandis que la branche Multiservices affichait + 6,1 % à 444,4 millions.
Dans le détail, le groupe a traité 1 952,5 tonnes de métaux durant ces six mois, soit une baisse de 2,7 %. Alors que les métaux non ferreux progressaient de 11,1 % (297,7 tonnes), le traitement des ferrailles, une activité bien plus importante, dévissait de 4,8 % (1 654,8 tonnes). A noter que ce volume de ferrailles traitées a été particulièrement impacté lors de la deuxième quinzaine de mars, c’est-à-dire au début du confinement décrété par les autorités, avec – 35 %. L’acquisition de Lyrsa, qui commercialise du cuivre et du plomb, a quant à elle eu un effet positif sur les volumes de métaux non-ferreux traités, malgré – 42 % en mars à cause du coronavirus.
Après une chute brutale de l’activité, suivie d’un « arrêt relativement prolongé pendant la période de confinement », Derichebourg estime que ses activités de recyclage, à cycle très court, peuvent repartir en quelques jours « si la demande des sidérurgistes est soutenue », sachant que « le niveau d’activité a déjà bien progressé depuis son point bas de début avril ». Toutefois, l’entreprise dirigée par Daniel Derichebourg, PDG, ne s’attend pas à retrouver « des niveaux proches » d’avant la crise sanitaire liée au Covid-19 avant « le mois de septembre au mieux ». Pour les activités de nettoyage, la reprise devrait quant à elle se caler sur le même rythme que celui de l’activité économique dans son ensemble.