Alors que débute la deuxième phase du déconfinement, les entreprises et acteurs de l’environnement organisent la reprise de leurs activités. Environnement-magazine.fr propose aux professionnels de partager leur organisation, des réflexions sur l’impact du confinement et leur vision de l’après-crise. Aujourd’hui, nous donnons la parole à Maxime Baffert, fondateur de Bluedigo.
Comment le déconfinement s’organise-t-il dans votre entreprise ?
Chez Bluedigo, nous sommes de retour au bureau depuis le 11 mai. Nous effectuons un roulement des équipes afin de rester en dessous du minimum conseillé de 4m2 par personne. Nous avons aussi mis en place des règles sanitaires strictes pour protéger nos clients et nos livreurs.
Quelles leçons pouvez-vous tirer du confinement concernant l’organisation du travail et de votre entreprise ?
Toute l’équipe a été mise en télétravail pendant la période de confinement. Cela nous a permis de constater que nous pouvons avoir une organisation plus décentralisée. Mais étant dans l’e-commerce, les sujets logistiques et les livraisons peuvent difficilement être traités à distance. La présence au bureau est aussi importante pour la cohésion des équipes !
Quels seront, selon vous, les impacts de la pandémie sur votre structure et, plus largement, sur votre secteur d’activité ?
La crise sanitaire actuelle met encore davantage l’accent sur la nécessité d’une réelle transition écologique des entreprises. En parallèle, ces mêmes entreprises vont aussi rechercher des alternatives moins coûteuses dans ce contexte de crise économique. C’est pourquoi le mobilier de bureau d’occasion est une une réelle alternative à la fois écologique et économique. La révolution du télétravail va aussi inciter les entreprises à revoir leur aménagements de bureaux, des bureaux plus flexibles, plus éco-responsables et moins chers !
Qu’avez-vous hâte de refaire après ce long confinement ?
J’ai hâte de revoir ma famille et mes amis : les appels vidéos marchent bien mais ils ne remplaceront jamais les contacts et les interactions physiques.
Selon-vous, à quoi ressemblera l’après Covid-19 ?
Je suis convaincu que l’économie circulaire va se développer davantage car elle est une réponse indispensable à la crise actuelle en réduisant notre dépendance vis-à-vis de l’extérieur et en limitant la production de nouvelles matières premières. De nouvelles initiatives circulaires et locales vont voir le jour, ce qui générera à terme de nouveaux gisements de croissance et d’emplois.