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RECYCLAGE & RÉCUPÉRATION

L’oxydation hydrothermale part en croisière

PUBLIÉ LE 27 JUILLET 2020
A.B.
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L’oxydation hydrothermale part en croisière
Leroux & Lotz technologies annonce, dans le cadre du projet européen LeanShips H2020, la mise en phase de test de la technologie d’oxydation hydrothermale dans un navire de croisière construit par les Chantiers de l’Atlantique.
 
Leroux & Lotz annonce, ce 21 juillet, qu’un démonstrateur de son procédé de traitement des déchets organiques basé sur la technologie d’oxydation hydrothermale (OHT) a été installé sur le « Celebrity Edge » de la compagnie Celebrity Cruises, un navire de croisière embarquant plus de 4 000 personnes, construit par les Chantiers de l’Atlantique. Cet essai s’inscrit dans le cadre du projet Leanships H2020, visant à concevoir des navires économiques et propres.

« L’oxydation hydrothermale consiste à utiliser des déchets dilués (liquides tels que les boues, les emballages en carton, les eaux usées) et chargés en matière organique », rappelle Leroux & Lotz. Les déchets, sans avoir été séchés au préalable (moins d’énergie consommée), sont placés dans une enceinte et chauffés à 250 °C en moyenne. L’injection d’air sous pression (150 bars) conduit à la dégradation de la matière organique.

À la sortie, « les liquides sont stériles et ne contiennent que quelques résidus de matière organique biodégradable ; les gaz sont débarrassés des poussières polluantes de NOx, SOx, dioxine ou furanes et le résidu solide (à 95 % minéral) est réduit en cendres », détaille l’industriel. De plus, la chaleur générée par la réaction est valorisée dans le système lui-même pour chauffer les déchets. Les effluents liquides sont ensuite traités à bord dans la station d’épuration, les gaz sont rejetés dans l’atmosphère via la cheminée et les cendres sont stockées pour être évacuées quand c’est possible, lors d’escales par exemple.
La matière sèche contenue initialement dans le déchet peut être réduite de 90 % et la matière organique entre 70 et 99 % (en fonction de la nature des intrants).

La capacité de traitement du démonstrateur s’élève à 300 litres de déchets par heure (6 t/j), soit 10 % du total de déchets organiques liquides produits par le navire. « Les premiers tests très encourageants devraient conduire à la validation des performances du process, première étape vers un lancement industriel et le développement de coopération avec les Chantiers de l’Atlantique », se réjouit Leroux & Lotz.
 
© Leroux & Lotz
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