La société vise l'ouverture de quatre usines en 2025. Crédit : Skytech
La greentech française spécialisée dans la production de résines plastiques régénérées ouvre sa première filiale européenne en Italie.
Quelques mois après le lancement opérationnel de son nouveau site de production à Val d’Hazey (Eure), Skytech entame désormais une nouvelle phase de son développement avec l’ouverture de sa première filiale en Italie. Le lancement de cette filiale constitue le premier jalon de la stratégie d’expansion européenne de la société « qui consiste à nous rapprocher géographiquement de nos clients industriels et à mettre nos savoir-faire à leur disposition pour les aider à intégrer davantage de matières plastiques recyclées dans leurs produits », commente Christophe Lamboeuf, Directeur Général de Skytech.
Fruit de huit années de recherche et développement, Skytech a développé un procédé industriel qui donne une nouvelle vie aux déchets plastiques issus des véhicules hors d’usage et des équipements électriques et électroniques. Ce procédé repose sur la technologie de la tribo-électricité qui permet de régénérer des polymères premium, autrement dit de recycler des mélanges complexes de déchets plastiques en résines prêtes à l’emploi par les industriels.
Avec sa solution, la greentech française contribue ainsi à la décarbonation de l’industrie du plastique. « La production d’une tonne de plastique régénéré permet la réduction de 2 tonnes d’équivalent CO2, 13 MWh d’électricité et 5 m3 d’eau », souligne la société.
Augmentation de la production
Grâce à son nouveau site de production à Val d’Hazey, Skytech entend atteindre des capacités de production de plus de 50 000 tonnes de matières plastiques recyclées (rABS, rPS, rPP) en 2024.
C’est pour soutenir sa croissance que la société a installé une nouvelle filiale en Italie. Celle-ci ambitionne également d’ouvrir davantage de sites de production à l’international et vise quatre usines en 2025 et au moins six usines en 2030. Ces ouvertures s’accompagneront d’une augmentation de la capacité de production avec l’objectif d’avoir 15 lignes de séparation et 19 lignes de granulation en 2025 et au moins 21 lignes de séparation et 27 lignes de granulation en 2030.