Le quatrième cycle de négociations pour faire émerger un Traité mondial sur la pollution plastique s’est ouvert, à Ottawa, le 23 avril. Près d’une cinquantaine d’éco-organismes appellent à l’intégration de la REP dans les leviers permettant de réduire la pollution plastique.
Sous l’impulsion de l’éco-organisme Citeo, près de cinquante éco-organismes du monde entier ont décidé de s’unir afin de porter l’inscription du principe de REP dans le Traité mondial sur la pollution plastique, parmi les solutions à la disposition des Etats. « Déployée dans un nombre grandissant de pays en Europe et à l’international, la REP apparaît comme un outil efficace pour réduire l’impact environnemental des déchets, et notamment ceux issus du plastique », a précisé Citeo, dans un communiqué de presse. La Producer Responsibility Coalition a accueilli cette année une dizaine de nouveaux partenaires comme le Canada, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Inde et l’Australie.
« La REP n’est pas une taxe, collectée, qui serait noyée dans le budget global des Etats. Il s’agit d’un financement pérenne et dédié à la mise en œuvre des activités d’écoconception et de gestion des déchets dont elle est responsable, par l’intermédiaire des éco-organismes », souligne Citeo , qui ajoute : « la REP répond à des exigences de redevabilité et de traçabilité des produits, qui permettent aux éco-organismes de rendre compte de leur action ». « La REP n’est pas le seul outil pour lutter contre la pollution plastique, mais il est indéniablement une solution concrète dont nous ne devons pas nous passer » conclut l’éco-organisme.