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TERRITOIRES

Bonnet d'âne

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2014
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
L'incroyable feuilleton de l'écotaxe en dit long sur la valeur de l'engagement public. Car, comme le rappelait fort justement Jean-Paul Chanteguet, le président de la commission du développement durable de l'Assemblée nationale lors de la présentation du rapport de la mission parlementaire sur le sujet, l'écotaxe est fondée sur un véritable consensus politique. Elle a été adoptée à une quasi-unanimité dans le cadre de la loi Grenelle d'août 2009. Et c'est encore une loi votée sans difficulté en 2013 qui a organisé son prélèvement sur les affréteurs et les chargeurs. À cette époque, pourtant pas si lointaine, nos parlementaires reconnaissaient par leur vote même l'intérêt du dispositif. Un intérêt environnemental d'abord, puisque cette redevance pour l'utilisation du réseau routier doit encourager le report sur le rail et la voie d'eau, conduire à l'exploitation de camions moins polluants et pousser à l'optimisation des tournées. Avec en corollaire des bénéfices sanitaires et climatiques. Un intérêt économique aussi, puisqu'elle rapportera 1,2 milliard d'euros, dont 800 millions financeront le développement de structures alternatives de transport et 150 millions l'entretien des routes départementales utilisées. La remise en question de l'écotaxe n'est donc pas une péripétie indolore. En premier lieu, elle rompt un contrat signé en bonne et due forme avec Ecomouv, ouvrant droit à des compensations légitimes pour l'entreprise. Surtout, elle bouleverse le financement de projets de transport déjà actés par les collectivités. Ainsi 120 chantiers de bus, tram, métro, téléphérique et navette fluviale seraient suspendus, faute de la participation planifiée de l'agence qui finance les infrastructures de transport en France, l'AFITF. Ce sont donc des millions d'usagers des transports publics qui sont pénalisés, rien qu'en Ile-de-France, ils sont 8,5 millions à emprunter les transports collectifs chaque jour. Que valent les difficultés quotidiennes de ces sans-bonnets ? Le premier rôle de l'État n'est-il pas de veiller à l'application de la loi sur tout le territoire national ?
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