La Confédération indépendante pour un assainissement non collectif (ANC) équitable, ou Confiance, vient de voir le jour grâce à la réunion d'une douzaine d'associations d'usagers. Le réseau est emmené par Claude Réveillault, qui a longtemps représenté l'association CLCV (Consommation, lo gement et cadre de vie) au Comité national de l'eau ou au sein des groupes de travail du Pananc (Plan d'action national sur l'assainissement non collectif). Cette nouvelle organisation veut agir plus concrètement pour défendre les usagers. « J'ai fait le tour des instances de concertation dans lesquelles on retrouve toujours les mêmes acteurs. Il faut passer la vitesse supérieure », assure Claude Réveillault. Pour cela, Confiance va se rapprocher de la fondation France Libertés et la revue 60 millions de consommateurs. « L'objectif est de reproduire leur opération transparence sur l'eau pour l'assainissement non collectif », révèle-t-elle. Cette grande enquête collaborative a notamment permis de mettre en avant les disparités sur les prix et la qualité de l'eau en France. Or le développement des services publics d'assainissement non collectif (Spanc) s'est accompagné de flous juridiques générant des situations inégalitaires selon les territoires : dispositifs parfois défaillants, absence de formation reconnue des agents, obligations de travaux injustifiées, pratiques illégales, etc. Avec l'appui technique de France Libertés, des procédures juridiques à l'encontre de deux Spanc sont aussi envisagées, de même qu'un recours contre l'État et le dépôt d'une question prioritaire de constitutionnalité.