Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Territoires > Le classement d'un chemin dans le domaine public routier communal ne peut avoir lieu sans acte translatif de propriété
TERRITOIRES

Le classement d'un chemin dans le domaine public routier communal ne peut avoir lieu sans acte translatif de propriété

PUBLIÉ LE 1er JUILLET 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Le syndicat des copropriétaires d'une résidence située sur le territoire de la commune de Bastia, composé de deux immeubles édifiés sur diverses parcelles, avait installé une barrière automatique sur le chemin qui permettait d'accéder au couvent Sainte-Claire. L'association Les Amis de Sainte-Claire, en sa qualité de propriétaire du bâtiment abritant le couvent, a saisi le juge des référés aux fins de faire ordonner l'enlèvement de cette barrière située en amont du chemin. Pour sa part, le syndicat des copropriétaires soutenait que la voie litigieuse lui appartenait et soulevait par conséquent l'illégalité de la délibération du conseil municipal qui l'avait classée dans la voirie communale. La cour d'appel s'est prononcée sur « l'apparence du caractère public du chemin en cause » et a donné gain de cause à l'association en ordonnant l'enlèvement de la barrière. Pour justifier cette position, la cour d'appel se fondait sur deux arguments. D'une part, elle considérait que le chemin était ouvert à la circulation du public « et spécialement aménagé à cette fin ». D'autre part, elle relevait que la délibération du conseil municipal du 22 juin 1965, qui classait la voie litigieuse dans la voirie communale, avait été portée à l'inventaire des voies urbaines. Pour les juges du fond, « tout aménagement susceptible de restreindre l'accès au couvent constitue un trouble manifestement illicite justifiant la compétence du juge des référés ». Or pour la première chambre civile de la Cour de cassation, « ni l'ouverture d'une voie à la circulation publique ni son classement dans la voirie communale ne peuvent, en l'absence d'acte translatif de propriété, avoir pour effet d'incorporer cette voie dans le domaine public routier communal ».
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Catastrophes naturelles : modification des conditions d’indemnisation
Catastrophes naturelles : modification des conditions d’indemnisation
Plus de 70 villes du monde entier réfléchissent à l'évolution de l’éclairage à Montpellier
Plus de 70 villes du monde entier réfléchissent à l'évolution de l’éclairage à Montpellier
Dossier JO /2 | Saint-Denis : L’échangeur aggrave les inégalités environnementales
Dossier JO /2 | Saint-Denis : L’échangeur aggrave les inégalités environnementales
Demi-diffuseur à Reventin-Vaugris : Vinci contraint de verser une indemnité de 261.000 euros
Demi-diffuseur à Reventin-Vaugris : Vinci contraint de verser une indemnité de 261.000 euros
Tous les articles Territoires
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS