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Les premiers fruits du miscanthus francilien

PUBLIÉ LE 1er OCTOBRE 2015
LA RÉDACTION
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C'est l'automne. Les miscanthus sont en fleurs. Mais ce n'est qu'à l'hiver prochain, fin 2016, que la filière de valorisation de cette plante vivace prometteuse que développent collectivités, agriculteurs et industriels en Île-de-France, donnera ses véritables premiers fruits. « À cet horizon, Alkern et Ciments Calcia, associés à un troisième gros industriel qui souhaite pour le moment rester discret, mettront sur le marché de la construction un bloc-béton acoustique et isolant, allégé grâce à l'incorporation de miscanthus. Parallèlement, PSA sortira un modèle intégrant des pièces de plasturgie plus légères. Les premiers échantillons composites-miscanthus sont sortis des presses de l'usine Peugeot de Poissy, fin juin », détaille Bernard Courtin, délégué général de l'association Biomis G3 chargée de structurer cette filière économique émergente. Celle-ci s'appuie également, pour le long terme, sur le programme de recherche ANR Biomasse pour le futur. Fort d'un budget de 28 millions (2012-2020), il vise, d'une part, à établir des filières locales de miscanthus dans le nord de la France et de sorgho au sud et, d'autre part, à sélectionner de nouvelles variétés de ces plantes adaptées aux usages souhaités. C'est à partir de plants classiques de miscanthus, qui réclament déjà peu d'intrants et s'accommodent de terres polluées, que travaillent aujourd'hui les nombreux adhérents ou partenaires de Biomis G3. « Pour le bloc-béton, il reste quelques réglages techniques. Une équipe de l'École nationale supérieure d'arts et métiers est venue renforcer celles de Mines ParisTech pour traiter les dernières difficultés. Tandis que le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) intègre le groupe de travail afin d'engager le processus de certification », explique le délégué général. L'édification d'une résidence sociale pilote est aussi en projet sur le territoire de la communauté de communes de Marne-et-Gondoire (77), la première collectivité à s'être lancée dans l'aventure avec la communauté d'agglomération des 2 Rives de Seine (78). Cette dernière développe par ailleurs depuis 2009 le projet Cœur vert, qui prévoit la plantation de 150 ha de miscanthus sur des terres délaissées et polluées de Carrières-sous-Poissy, Chanteloup-les-Vignes et Andrésy (78). De son côté, renault se place comme chef de file de la filière des composites, tandis que plusieurs acteurs de la Cosmetic Valley se rassemblent dans un groupe de travail « packaging-cosmétique ». De l'utilisation en chaufferie à la transformation en litière équine, les débouchés du miscanthus sont en effet nombreux. Marne-et-Gondoire prévoit ainsi de s'équiper d'une chaudière de 1,2 MW alimentée par la plante et/ou des plaquettes forestières pour chauffer un futur quartier d'environ 850 logements. Deux nouveaux territoires devraient rejoindre le mouvement avant la fin de l'année : l'agglomération de Chalon-en-Champagne (51) et le dé partement d'Eure-et-Loir (28). « Des contacts ont été pris pour que ce soit la région Centre, une des trois régions qui accueillent la Cosmetic Valley, qui participe et pas uniquement l'Eure-et-Loir. L'Île-de-France, qui finance Biomis G3, souhaite, en outre, intégrer le projet au contrat de plan interré-gional État-Région (Cpier) Vallée de la Seine afin de créer une filière industrielle sur l'axe du fleuve », ajoute Bernard Courtin, qui se dit serein sur sa viabilité économique. « Nous n'avons pas encore fixé de prix pour le “miscanthus bord des champs”. L'objectif est de prendre en compte les marges des agriculteurs et des industriels, de créer une chaîne de valeur équilibrée entre l'amont et l'aval. »FT
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