C'est presque un blanc-seing qu'Amorce a adressé à Marc Mortureux, le nouveau chef de la Prévention des risques du ministère de l'Écologie. Gilles Vincent, président de l'association, relève « l'évolution très positive des conditions de concertation mises en place par le ministère, avec le soutien technique précieux de l'Ademe », dans un courrier relatif au processus de définition des nouveaux cahiers des charges pour les emballages et les papiers graphiques. Amorce prend ainsi le contre-pied de l'Association des maires de France (AMF), saluant des conditions de travail « indépendantes des éco-organismes », absents des groupes de travail. Et l'éventuelle validation par le ministère des contrats établis dans le cadre des comités de concertation revient dans le débat. Contrairement à l'AMF, « nous ne considérons pas que [ces comités] soient une remise en cause de la libre administration des collectivités », souligne Gilles Vincent. Plusieurs avancées sont à noter dans les travaux en cours, selon Amorce. Une amélioration de la gouvernance et le maintien du principe de soutien à la performance des collectivités en font partie, tandis que les méthodes d'évaluation des coûts de référence gagnent en cohérence.