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TERRITOIRES

Bâtiments tertiaires : Sociocube loue l’occupant

PUBLIÉ LE 11 OCTOBRE 2016
LA RÉDACTION
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Comment stimuler la maîtrise de l’énergie dans le bâtiment tertiaire ? La question est essentielle quand on sait que ce secteur représente 30 % des consommations d’énergie du bâtiment et 15 % des consommations d’énergie françaises. En parallèle des contraintes réglementaires qui peinent à produire des effets, des démarches volontaires sont lancées, à l’image du concours Cube 2020 (voir le palmarès 2016 sur le site du concours) dont la première édition a eu lieu en 2014. Les 74 bâtiments tertiaires en compétition s’affrontaient sur les économies réalisées « en se mobilisant sur les bons usages » et sans gros travaux.L’objectif est de s’appuyer sur l’empowerment comme levier d’économies, c’est-à-dire la responsabilisation des individus, en alternative d’une approche purement technicienne. Les résultats obtenus, de 10 à 20 % d’économies, sont importants mais pour l’Institut français pour la performance du bâtiment (IFPEB), l’organisateur du concours, il fallait, au-delà des scores, comprendre comment les candidats y sont parvenus. « Beaucoup de participants valorisaient autant les économies d’énergie que les progrès en termes de management. Or nous n’avions pas envisagé ces bénéfices organisationnels », explique Cédric Borel, le directeur de l’IFPEB. C’est pourquoi sur financement de l’Ademe dans le cadre de l’appel à projets « Vers des bâtiments responsables à l’horizon 2020 », un projet de recherche sociologique, baptisé Sociocube, visant à identifier les nouveaux leviers de maîtrise de l’énergie dans le tertiaire, a été mené. L’occasion de valider l’intérêt de l’empowerment et d’analyser les stratégies déployées par les candidats. « La souplesse du dispositif a séduit une grande diversité d’organisations. Chaque participant l’a mise en œuvre en interne comme il l’a voulu », remarque Gaétan Brisepierre, un des sociologues du projet de recherche.Mais alors que le règlement du concours pariait plus sur les écogestes que sur le réglage des installations, c’est bien cette deuxième voie qui a été privilégiée par souci d’efficacité pour gagner le concours. Mais une analyse plus fine montre que le succès repose sur une stratégie hybride conjuguant interventions techniques et communication interne. « Le dialogue avec les occupants a permis de s’entendre sur de nouvelles modalités de gestion du bâtiment », reconnaît Cédric Borel. Avec un effet sur l’organisation elle-même. « Le concours a incité à la mise en place d’un système social de gestion de l’énergie, avec de nouvelles coopérations internes », précise Gaétan Brisepierre. C’est ainsi que la personne qui pilote en interne le concours monte un réseau de référents et d’occupants relais auprès de différents services. Et sans autorité hiérarchique, il doit bien activer des leviers relationnels qui n’existaient pas. Cube a également été le révélateur et le catalyseur d’une nouvelle fonction dans l’organisation, un référent énergie, qui a fait ses preuves. Mais il n’en demeure pas moins que la contribution des comportements aux scores reste difficile à évaluer. Selon l’étude, « les effets du concours se sont surtout fait sentir sur la relation à l’exploitant et à l’exploitation du bâtiment, et sur les relations entre bailleurs et locataires ou entre directions immobilières et entités occupantes ».Enfin, le concours a permis un autre regard sur le suivi des consommations énergétiques, en les traçant, les rendant lisibles et intelligibles, et donc pilotables. Une appropriation qui a eu des conséquences très concrètes. L’étude cite ainsi la formalisation des procédures, le développement de formations, la budgétisation de nouveaux équipements ou de travaux plus lourds. Cette étude va maintenant contribuer à alimenter une réflexion nationale sur les moyens de massifier l’efficacité énergétique dans le tertiaire. Dominique Bomstein
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